Après la débacle du Syli national de Guinée dimanche à la 32ème  édition de la Coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019,   joueurs et supporters ont commencé à rallier Conakry mardi.

Ce mercredi matin, le reste des supporters et joueurs a regagné le bercail par le régulier Ethiopian Air Line aux environs de 10h.

 A propos du Syli national, il faut dire que les déclarations du président de la fédération guinéenne de Football Antonio Souaré ont laissé les guinéens perplexes et sur leur faim: Connaitre les combines de l’entraineur dans le cadre de la sélection des joueurs à l’équipe nationale et le traitement,  l’incitation à ne pas mouiller le maillot à cause des primes, excusez du peu la liste est longue… et se taire sans rien dire jusqu’à la débacle sur le score de 3-0 pour en parler, est un crime, il ne faut pas se leurrer.

Le patron du football guinéen devrait mettre à nu toutes ces incohérences, s’il y en avait et tirer toutes les leçons qui s’imposent.

A moins que ça ne soit des histoires à dormir débout.

Jugez plutôt les propos du Président de la fédération guinéenne de Football, lors d’une conférence de presse tenue après la cuisante défaite du Syli.

« À part son salaire qui se chiffre à 30 000 euros le mois, de tous les entraîneurs de notre histoire, il est le mieux payé, le mieux logé, qui a le meilleur traitement. Il occupe un appartement dont la mensualité nous coûte six mille euros. Seulement pour les médicaments pour cette CAN, ça coûté 32 000 euros à l’Etat. J’ai  exigé des comptes, faute de quoi, je lui ai dit de prendre ses responsabilités parce que l’objectif n’est pas atteint sinon nous nous allons prendre nos responsabilités. Je suis sans état d’âme ». Le staff technique a déserté l’hôtel tard la nuit juste après le match contre l’Algérie Ce qui prouve que Paul Put n’a pas une influence sur son groupe. Paul Put rackettait certains joueurs contre leur convocation dans l’équipe. Il oublie que c’est moi qui l’ai recruté, tous les textos envoyés aux joueurs sont tombés dans mes mains, les incitant à demander 30 000 euros comme prime. A la mi-temps du match [contre l’Algérie], je suis descendu dans le vestiaire, je les insultés comme un sac de pommes de terres pourries’’.

 

Naby Camara