En prélude à la tenue de la 16è conférence des parties COP qui se tiendra  du 3 au 14 mars à Bangkok en Thaïlande, le Directeur de la Communication, du marketing et du Fundraising,  qui est en tournée sous régionale était à Conakry en début de semaine.
Birima Fall, c’est son nom, a,  au cours de sa visite à Conakry pris langue avec  certains autorités  guinéennes et celles en charge de la pêche, les organisations de défense de l’environnement et les hommes de medias guinéen. 
 
Avec la presse, c’était au siège du PREM-Guinée à Matam, dans la commune du même nom au cours d’un atelier de sensibilisation des journalistes guinéens sur les requins.
  En effet, le bureau du programme pour l’Afrique de l’ouest du WWF et le PEW Environnement Group, deux ONG de défendre et de protection de l’environnement se fixent comme objectif, de trouver une réponse aux défis de notre temps et de promouvoir la protection de l’environnement ont demandé expressément aux gouvernements des pays de l’Afrique de l’ouest à appuyer et soutenir l’inscription d’au moins trois espèces dans l’annexe 2 de la CITES. (La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d’extinction).  Ce sont, les requins taupes, requins océaniques et requins marteaux et la raie Manta  pour qu’ils soient classés dans l’annexe 2 de la CITES lors de la 16è conférence des parties COP qui se tiendra  du 3 au 14 mars à Bangkok,  en Thaïlande.
Selon  Birima Fall, les populations de requins et de rais sont fortement en baisse de part le monde. Des milliers sont pêchés chaque jour  dans les eaux ouste africaines pour alimenter le commerce d’ailerons très prisés en Asie.
Mais puisqu’il est largement admis que la CITES constitue l’un des accords internationaux de protection de la nature les plus efficaces et les mieux appliqués, le bureau du programme pour l’Afrique de l’ouest du WWF et le PEW Environnement Group, voudraient profiter de cette tribune pour attirer l’attention des gouvernements sur la nécessité de freiner à défaut d’abolir la chasse aux requins taupes, requins océaniques et requins marteaux et la raie Manta  afin qu’ils soient classé dans  l’annexe 2 de la CITES.
Soutenir cette plate forme est une question de survie non seulement pour les pays mais aussi pour les citoyens de la sous région et pour cause. Jusqu’à 73 millions de requins sont tués chaque année pour alimenter le commerce des ailerons de requins, dont la plus part sont destinés à la soupe aux ailerons de requins.
Comme pour dire que les autorités guinéennes  n’ont vraiment pas intérêt pour que cette espèce disparaisse à jamais.  C’est une question de survie pour les populations  guinéennes.
Selon notre confrère Fall, depuis 60 ans, les études ont montré que la pêche exerce une énorme pression sur les populations de requins et de raies. Et parmi les espèces de requins et de raies ayant fait l’objet d’une évaluation par les scientifiques de l’union internationale  pour la conservation de la nature, tenez-vous bien, 30 sont menacées ou quasi-menacées d’extension.
Une autre source d’inquiétude développée par le  Directeur de la Communication, du marketing et du Fundraising,  Birima Fall, c’est le fait que les requins et les raies se développent lentement et se reproduisent peu. Ce qui les rend extrêmement vulnérables face à la surpêche.
Poursuivant, M.Fall a noté que le cycle biologique des requins se rapproche davantage de celui de certains mammifères, tels que les lions et les éléphants, que celui de la plus part  des poissons. Pour cette raison, de nombreuses années sont nécessaires pour que leur population rebondisse.
Il faut donc éviter  et à tout prix, la dramatique diminution des populations de requins dans leur habitat naturel.
 Et à propos de la Guinée que M.Fall sensibilise, il faut dire que les mesures de protection sont toujours parcellaires et souffrent de lacunes dans ce pays. Mais cette fois-ci, nous pensons, qu’on n’arrivera pas là.
 Le gouvernement du président Alpha Condé qui a promis le changement aux guinéens dans tous les compartiments de la vie de la nation y veillera.
Toutefois, nous tenons a rappelé que la conservation et une gestion réunies des requins nécessitent un vaste éventail de mesures et pour cause. Les requins sont une espèce fortement migratoire capturée tant dans les eaux territoriales qu’en haute mer et commercialiser sur les marchés internationaux qui ont de gros sous, comparé aux marchés africains et aux africains.
Par ailleurs, au niveau mondial, il y a aussi un problème et non le moindre. Le plus souvent, signer des conventions est plus facile pour les Etats, mais l’application fait souvent défaut. Ce qui ne doit pas être le cas pour les requins.
 En outre, il faut dire que  l’adhésion des 177 pays membres de la CITES, désignés comme « Parties » se fait sur la base volontaire. Comme pour dire qu’une fois qu’ils se sont joints à la convention, ils sont légalement tenus de la mettre en application.
A propos, il faut dire que les engagements des « Parties » à la convention ne doivent nullement se substituer à leur lois et réglementations, ni aux initiatives qui dépendent d’autres traités et accords, y compris ceux relevant des organisations locales de gestion des ressources marines, mais viennent plutôt les compléter.
Notons enfin que la CITES, signifie en Anglais, convention on international trade of endangered species. En français,  (la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d’extinction).
C’est un accord intergouvernemental signé le 3 mars 1973 à Washington, aux Etats Unis et se fixe comme objectif de garantir que le commerce international des espèces inscrites dans ses annexes, ainsi que des parties et produits qui en sont issus, ne nuit pas à la conservation de la biodiversité et repose sur une utilisation durable des espèces sauvages.
Almamy Kalla CONTE
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