La maison des journalistes de Coléah a servi de cadre le 12 février 2013 à la tenue d’une conférence de presse par Elhadj Abdoulaye Lélouma Diallo, consultant au bureau international du travail (BIT) à Genève.
Cette conférence avait pour thème : « rôle et place de la Guinée dans les organisations africaines et internationales : possibilité d’emploi ».
D’entrée de jeu, le conférencier a mis un accent particulier sur le rôle que la Guinée a joué dans les organisations internationales, régionales et sous régionales depuis son accession à l’indépendance le 02 octobre 1958.
L’un des premiers pays Africain dira t-il à devenir membre de l’ONU le 12 décembre 1958 et reste l’un des poumons de la création de l’organisation de l’unité Africaine devenu de nos jours l’union africaine, de la CEDEAO, de l’OMVG et bien d’autres organisations et institutions au niveau national et international.
Il n’a pas manqué de citer le nom de quelques personnalités à titre d’exemple comme Telly Diallo, Ahmed Sékou Touré et autres qui ont été des personnalités célèbres dans les organisations.
Poursuivant son intervention, il a mentionné que la Guinée a perdue sa place remarquable au sein de toutes ses organisations.
Pour lui, le déficit des guinéens dans les organisations internationales, régionales, sous régionales et même dans les institutions internationales ou dans les ONG internationales sont presque les mêmes.
Au niveau des institutions comme PNUD, CROIX Rouge, CR et autres, les guinéens sont moins représentés par rapport aux autres pays africain comme le Senegal, le Togo ou encore le Mali, a fait remarquer le conférencier.
Pour relever ce défi, le conférencier a beaucoup mis l’accent sur la formation des cadres guinéens pour pouvoir accéder à des postes de responsabilité comme ce fut le cas en Guinée après les indépendances.
Pour terminer il a sollicité une rencontre avec les autorités à tous les niveaux pour mener ensemble un combat jusqu’ à ce que la Guinée récupère sa place d’entant dans toutes les organisations internationales, régionales, sous régionales et même dans les ONG internationales.
La grande question qu’on se pose est savoir si cette absence est dû à la faiblesse des autorités d’aujourd’hui ou si le pays est en crise de cadres qualifiés et intègre comme avant.
Daouda Yansané
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