Pendant que le pouvoir et opposition étaient en concertation en vue d’une solution pacifique à la crise que connait le pays, des violences se poursuivaient dans le marché madina, le plus grand centre d’affaires du pays.
Des jets de pierres dans les quartiers de Dixinn, affrontement violent entre malinkés et peulhs, blocage des routes principales et panique dans certains marchés, tel était le visage de la capitale guinéenne ce lundi, 4 mars 2013.
Suite à ce début très violent que le marché Madina a été encore fermé par le gouvernorat qui sécurisera vite les lieux, histoire d’éviter le pillage des boutiques et magasins.
Comme toujours, les jeunes d’Hamdallaye, Bambéto, MAtoto et Taouyah étaient déjà dans le show.
Le long des routes, les véhicules des policiers et gendarmes circulaient sans cesse.
Dans les écoles et concessions, c’était de la panique totale. Car, ça criait et fuyait par ici, par là. Personne ne pouvait maîtriser l’autre.
Mais grâce à l’intervention prompte des forces de l’ordre, un calme précaire est actuellement lisible par endroits.
A voir les jeunes filles et garçons s’échauffer, l’on a l’impression que les manifestations ne sont pas seulement politiques, mais économiques. La crise pourrait avoir comme sources, le manque d’emploi jeune, la cherté de vie, la précarité du panier de la ménagère…
Sannou Camara