Cette question était ce vendredi, 12 avril 2013 au centre des discussions entre les journalistes et les responsables de la Maison d’édition, l’Harmattan-Guinée au carrefour de la culture. C’était à la maison de la presse au quartier Coléah dans la commune urbaine de Matam.

 

Objectif : présenter aux uns et aux autres, non seulement les 72 heures du Livre en Guinée, mais aussi attirer la jeunesse guinéenne à la lecture à travers bien entendu, l’installation des bibliothèques dans les quartiers et campus universitaires du pays.

A rappeler que pendant les 72 heures du Livre, la maison d’édition procédera à une réduction de 50 et 70% % de remise pour les médias. ‘’Présence Africaine’’ (PA), fera les 60 % de remise pour rendre le livre accessible.

Dans son allocution pour la circonstance, le Directeur Général de Harmattan-Guinée, Sansy Kaba Diakité, a invité les chefs de quartiers à  effectivement s’impliquer dans l’éducation des jeunes guinéens en installant des bibliothèques dans les quartiers de la capitale Conakry, en vue dit-il, d’attirer la jeunesse en général, à la lecture qui constitue la nourriture de l’esprit.

 Sansy Kaba Diakité, a fait cas de l’engagement du Gouvernement guinéen qui, dit-il, compte apporter une subvention à la Maison d’édition ‘’HARMATTAN-GUINEE’’, une librairie au carrefour des cultures.

 Sansy Kaba, a également regretté l’absence du livre dans les établissements scolaires de la Guinée avant de marteler ceci : « Aujourd’hui, le système Licence Master Doctorat (LMD) est un sursaut. Parce que dans les universités, il n’y a pas de bibliothèques. Et c’est triste, lamentable et dommage que les écoles guinéennes n’aient pas de livres leur permettant de qualifier le niveau estudiantin des élèves. En réalité, ce n’est pas le livre qui est cher, c’est le guinéen qui est faible (pauvre)…»

En sa qualité de coorganisateur, le Directeur Général du Centre Culturel Franco Guinéen (CCFG), Daniel Cauriol  explique ceci : 

«  La culture, c’est l‘économie. C’est pourquoi, ensemble, nous allons écrire une nouvelle page. Car les 72 heures du Livre en Guinée, c’est une opportunité pour affirmer la place du livre sans lequel, il n’y a pas de culture qui soit à la base de la lecture ».

Selon Daniel, il faut focaliser l’attention de la jeunesse sur le livre, la lecture et son enjeu dans la culture.

Ce qui se passe en Guinée par rapport à l’organisation des 72 heures du livre, attire l’attention de la France dont les relations se renforcent avec Harmattan-Guinée. Estime le DG du CCFG.

Représentant l’Ambassadeur de France à cette conférence de presse, Nicolas Dextreint, dira que Harmattan-Guinée,  avec le slogan ‘’Les mots au service de la paix’’, est à la croisée des chemins de la politique des autorités du pays ».

 Plus loin, Nicolas,  insiste sur le renforcement des chaînes de livres pour le bonheur des lecteurs nationaux notamment, la jeunesse guinéenne pour se hisser dans le rang des grands rendez-vous.

D’après Dextreint, les 72 heures du Livre, c’est aussi un dynamisme du donner et du recevoir.

Aux dires du représentant de l’UNESCO, Mamadou Dian Diallo:

« La paix est au cœur du système des Nations Unies. Raison pour laquelle, l’UNESCO, en accord avec le gouvernement guinéen, est déterminée à accompagner l’Harmattan dans sa course de fond. L’éducation, la culture sont entre autres le mandat de l’UNESCO…’’

Les 72 heures du Livre en Guinée seront marquées par les activités suivantes : animation des conférences-débats dans les universités ; remise de lots de consolation aux jeunes écrivains au nombre de 75 postulants et organisation d’un atelier de formation à l’issue des 72 heures.

Une série de questions-réponse a mis fin à la conférence de presse.

Sannou Camara 655 13 00 33