L’ancien président de la transition guinéenne et « ancien ami » du président Moussa Dadis Camara a été nommé au poste de haut représentant de la force africaine en attente il y a plus de deux. Mais très vite, la communauté internationale s’est rendu compte de la cupidité et de l’incapacité du général Sékouba Konaté à rendre fonctionnel cette force sensée intervenir dans les pays du continent où la stabilité est menacée.

 

Et depuis, Sékouba est entre deux avions avec l’argent du contribuable guinéen. L’Éthiopie, Paris  et la Caroline du Nord où se trouve sa seconde épouse sont les destinations privilégiées de celui que les cadres de la banque centrales de Guinée  et les partisans du candidat malheureux à la présidentielle de 2010 qualifient respectivement du plus grand prédateur de l’économie nationale et celui qui a volé la victoire de Mamadou Cellou Diallo.

Mais il faut le dire, Sékouba est un enfant du ghetto qui n’est pas habitué au luxe de l’occident. Il se sent mieux, mille fois mieux à l’aise dans les maquis et autres lieux de débauches de Conakry qu’à Paris où il possède pourtant une propriété.

 Actuellement, le voeux le plus ardent de Sékouba Konaté  est de rentrer à Conakry pour bouffer l’argent qu’il a piqué aux contribuables. Une façon de narguer les guinéens.

Et à propos, Alpha Condé est catégorique. Sékouba Konaté doit rester d’abord à Adis Abeba où il est en poste, c’est tout, a confié à Guineelive un des conseillers du président guinéen.

Mais puisque Alpha Condé et  Jacob Zuma sont des amis qui ont des affaires et des intérêts en commun, Sékouba Konaté a jugé nécessaire de solliciter une rencontre avec Zuma. L’objectif  de sa visite n’a pas été révélé au grand public. Mais nos sources indiquent que Sékouba qui a débarqué en Afrique du Sud  vendredi dernier a demandé au président Sud africain de peser de tout son poids auprès de son ami, le  président Alpha Condé pour qu’il lui laisse revenir vivre au bercail pour dit-on « des raisons de maladie ». Décidément, les hôpitaux guinéens guérissent mieux les alcooliques à la trame de Sékouba Konaté que les hôpitaux américains et français. Sinon, Paris et les Etats Unis sont mieux placés.  A moins que Sékouba Konaté affirme le contraire.

Jaloux devant l’éternel, Sékouba Konaté ne se remet toujours pas de la grande mobilisation que les guinéens de toutes les sensibilités, politiques et sociales ont réservé à son ancien patron, capitaine Moussa Dadis Camara. Il n’a pas du tout apprécié ce fait. Et de sources généralement bien informées, on indique que Sékouba Konaté prépare aussi son retour en Guinée en grande pompe avec fanfare. Mais contrairement au capitaine Dadis, Sékouba,  lui est entrain d’acheter des consciences avec des espèces sonnantes et trébuchantes pour mobiliser la foule.

A propos, il faut dire que les guinéens ont un mauvais souvenir de Sékouba et pour cause. Selon les propres termes du président Alpha Condé, il n y avait que 400 dollars dans les caisses de la banque centrale quand il prenait les règnes du pouvoir après le départ de Sékouba Konaté. Et les guinéens ne pardonneront jamais ça à Sékouba Konaté.

Pour lier l’utile à l’agréable en Afrique du Sud, Sékouba Konaté se fait accompagner par des journalistes qu’il paye par l’argent qu’il a piqué au contribuable guinéen pour rédiger des articles sur mesure sur sa rencontre avec Zuma.

Seulement voilà, les articles de presse ont tout dit sauf les raisons de la visite de Sékouba en Afrique du Sud. Et cette raison, c’est justement mettre le président Sud africain à contribution pour que Jacob Zuma  plaide pour son retour dans les maquis de Conakry où il se sent bien.

 Le patron de la nation arc-en-ciel a promis de faire quelque chose. Il joue actuellement une médiation secrète entre Alpha Condé et  Sékouba Konaté.

 

La question qui taraude maintenant  les esprits est de savoir si le président Alpha Condé qui est actuellement en difficulté sur le plan économique, social et politique va accepter la médiation de son ami Sud africain Jacob Zuma pour le retour de Sékouba en Guinée. That is the question !

 

Mohamed Soumah