Dialogue politique : les diplomates américains, français et les représentants des institutions internationales à la place de l’opposition radicale au palais du peuple
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la sortie de crise n’est pas pour demain en Guinée entre le régime du président Alpha Condé et l’opposition radicale qui campent tous sur leur position. Ouvert lundi au palais du peuple avec la présence effective de tous les acteurs, notamment Mamadou Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Lansana Kouyaté, Aboubacar Sylla pour ne citer que ceux-là, le dialogue politique qui devait se poursuivre mardi a été un échec. Les leaders politiques cités plus haut ont brillé par leur absence.
Au palais du peuple mardi, il n y avait que le facilitateur international Said Djinnit, les facilitateurs nationaux, Aboubacar Somparé, Pr Salifou Sylla, les diplomates américains et français et les représentants des institutions internationales. Qui ont longuement attendus mais en vain dans la salle des actes du Palais du peuple. Ils ont finalement quitté les lieux. L’opposition dite radicale a brillé par son absence.
Difficile de dire ce qui a motivé ce volte face des leaders de l’opposition qui étaient au palais lundi, mais nos sources indiquent qu’il était question pour le facilitateur international, l’Algérien Said Djinnit de faire la projection d’un film avec l’aide d’un expert de la francophonie sur « les forces et les faiblesses de l’opérateur sud africain » Way Mark. A l’issu de la quelle, chaque partie, pouvoir et opposition devait donner son avis sur la fiabilité de l’opérateur way mark et de son partenaire Sabary Technology qui appartient à un membre influent du bureau exécutif de la CENI, en la personne du directeur des opérations, Yaya Kahn.
Hors confie notre source, l’opposition radicale a posé comme préalable au dialogue, l’arrêt de toutes les opérations sur le processus électoral, le renvoi de l’opérateur way mark et de son partenaire local, Sabary Technology, le vote des guinéens de l’étranger et la libération de toutes les personnes arrêtées lors des manifestations politiques.
Pour l’heure, l’espoir suscité par la reprise du dialogue entre l’opposition et le pouvoir du président Alpha Condé n’est que de courte durée. Ce, après de violentes manifestations de rue qui ont laissé sur le carreau plusieurs dizaines de personnes, des centaines de blessés et des dégâts matériels du moins considérables.
Le facilitateur international Said Djinnit a juré mardi que ce mercredi sera la reprise de ce dialogue avec l’opposition.
Attendons donc de voir avec les prochaines heures qui nous édifierons sans doute.
Almamy Kalla CONTE
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