Suite à l’autre actualité du pays relative au manque de passeport en Guinée, le directeur général de la police nationale a pris langue mercredi soir avec un groupe de journaliste dont un reporter de Guineelive à son bureau situé à Coleah.

 

 Mohamed Gharé puisqu’il s’agit de lui a,  au cours de cet entretien parlé des causes réelles qui ont entraîné le pays dans cette situation. Aux dires de M. Gharé,  l’OACI, l’organisation internationale de l’aviation civile tient à cœur la biométrie  des passeports pour plus de sécurité dans le monde. Ce qui aux dires du directeur général de la police nationale amène à des préalables. Ainsi, le gouvernement a lancé un appel d’offre pour recruter dans la transparence un nouvel opérateur pour livrer les passeports. Mais  des insuffisances ont été constaté au niveau des sociétés qui se sont manifestées. Ce, après le recrutement du premier opérateur, on s’est rendu compte que la société retenue n’était pas en mesure de livrer des passeports biométriques dignes de nom et sécurisés. Il a fallut refaire encore la commande. Et actuellement, le dossier suit son cours normal et se trouve au niveau de l’administration des grands projets  et des marchés public, rassure le directeur général de la police nationale. Entre temps, le stock de passeport qui se trouve dans les caveaux de la banque centrale était sur le point d’épuisement et l’ alerte a été donné par le trésor public à la direction générale de la police de l’air et des frontières. Il était donc question pour le gouvernement de prendre le temps pour recruter une société qui sera en mesure de faire le bon travail avec des passeports biométriques sécurisés et fiables, exempte de toute reproche.

Et pour ne pas créer la rupture, la priorité a été donné aux cas urgent, notamment les malades, les boursiers de l’Etat, les étudiants admis dans les universités étrangères. C’est ce qui a entraîné la crise et donner lieu aux surenchères sur le marché.

Mais dans les semaines qui suivent rassure M. Gharé, le gouvernement recevra une quantité importante de passeport en cours de validité en attendant d’avoir les passeports biométriques. Au total, 50 000 passeports en cours de validité sont commandés.

«Nous sommes conscient que c’est la période des vacances  où les guinéens voyagent beaucoup et le pèlerinage aussi approche », dit-il. Avant d’ajouter « nous demandons à la population un peu de patience car dans trois mois, les passeports biométriques seront en Guinée ».

Par contre, pas de problème avec la carte d’identité nationale avec 5 millions 500 mille cartes d’identité vierges disponibles.

Par ailleurs, le directeur général de la police nationale reconnais que quand il y a rareté, les gens se livrent à la surenchère. « mais je demande à la population à refuser de corrompre pour avoir le passeport qui est avant tout un droit.

Alors avec , les passeports biométriques, que ferez-vous des passeports actuellement en cours, interroge un confrère. En réponse, il dira que le document de voyage ne sera pas annulé. « le temps nécessaire sera donné à ceux qui possèdent des passeports en cours de validité  pour changer en passeports biométriques. Il ajoute « en 2014, certains pays du monde n’accepteront plus les passeports qui ne sont pas biométriques ».alors, quelles sont les dispositions prises quand on sait que plus de la moitié des guinéens sont analphabètes. En réponse, le  directeur général de la police nationale dira que Conakry ne sera pas le seul centre centre. D’autres centres seront crées à l’intérieur du pays  pour aider les citoyens puisque les dix doigts du titulaire  seront posés pour prendre l’emprunte digital. Mieux, les gens n’auront plus l’occasion de changer de nom, de lieux de naissance, date de naissance. Ça sera avec une puce électronique lisible dans les aéroports à travers le monde. Ça contient beaucoup d’élément de sécurité, rassure le conférencier qui ajoute que les fraudeurs seront repéré et on leur dira « M. vous avez déjà pris votre passeport avec ce nom, cette date de  naissance et cette nationalité  avec tous les renseignements possibles».

Toutefois, M. Gharé affirme que l’état civil doit aussi jouer son rôle « la police nationale délivre la carte d’identité et le passeport pour les citoyens à partir des documents délivrés par l’état civil ».

A  la direction  générale de la police nationale, il a tout de même promis qu’il y aura des interviews avant que le passeport biométrique ne soit délivré.

Pour ce qui est de la corruption que parle certains citoyens pour obtenir des passeports, Mohamed Gharé est catégorique « ceux qui détient des preuves contre les policiers sont invités à saisir la direction nationale de la police. Nous allons statuer sur le cas du policier en question en conseil de discipline. S’il doit être radié, il sera radié des effectifs de la police nationale.  Le conférencier ajoute en disant « ce n’est pas la  direction  générale  de la police nationale qui empoche l’argent des passeports mais plutôt le trésor public ».

Pour ceux qui est des guinéens de l’étranger, des passeports et visa biométriques seront disponibles dans les ambassades pour leur faciliter l’obtention.

 

Naby Camara