C’est au cours d’une conférence de presse animée  à la maison commune des journalistes ce mardi  que la société australienne Alliance Mining Commodities a annoncé la signature du protocole d’accord concernant l’accès aux infrastructures ferroviaires du projet de Bauxite de Koumbia entre le gouvernement guinéen et la société Alliance Mining Commodities.

 

 Le protocole d’accord qui a été signé par le ministre  guinéen des mines et de la Géologie, Mohamed Lamine Fofana représentant du gouvernement et le directeur général de cette société Bob Adam, repose sur un projet qui prévoit de transporter dès 2016 de la bauxite du site minier du sud de la préfecture de Gaoual jusqu’à un port fluvial sur le Rio Nunez, près de Boké, via une ligne de chemin de fer de 125 km environs.

Selon Morgan le Moustarder, directeur des opérations de cette société,  Alliance Mining Commodities  est présente en Guinée depuis 2010 et elle est en  phase de construction qui prendra deux ans. Le montant total d’investissement pour la réalisation de toutes les activités de ce projet de la phase de construction jusqu’à la première phase d’exploitation en 2016 est de 812 millions de dollars américain. Ce projet prévoit l’exploitation de 728 km2  sur une période de 25 ans.

De son côté, le chargé des relations de la société avec le gouvernement Mohamed Sacko  dira « ce projet dans sa phase de construction crée  entre  800 à 1200 emplois pour les guinéens et prévoit dans sa phase d’exploitation de créer 500 emplois direct dans toutes  les couches sociaux professionnelle du pays »

Poursuivant, il a dit que la réalisation de ce projet  occasionnera le déplacement de 700 personnes dans deux villages différents, chose que la société a tenu compte dans son cahier d’étude d’impact environnemental.

Pour  preuves, la société depuis 2010 donne chaque année 700 millions de GNF  comme sa part de cotisation sur l’obligation de taxe superficielle.

Par ailleurs, les conférenciers estiment qu’il est primordial  et pour le gouvernement guinéen et pour la société d’avancer sans perdre de temps sur tous les enjeux actuels du projet et l’accès aux infrastructures ferroviaires qui constituent un enjeu majeur. Avant d’ajouter que l’accord signé est conforme à la stratégie de développement des infrastructures minières du pays. « il permet à AMC de construire la ligne entière du site minier au port fluvial si les discussions actuelles pour partager le tronçon existant de 25 km n’aboutisse pas rapidement.

Dans ces conditions si AMC finance et construit la ligne entière aux standards internationaux  en attendant qu’une structure neutre et opérationnelle publique et privée ajoute les conférenciers, soit en mesure de gérer le chemin de fer, AMC assurera ses activités selon des conditions déjà en cours de discussions.

 

Daouda Yansané

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