De Boubacar Yacine Diallo en 2006, Aboubacar Sylla en 2006 puis en 2010 à Justin Morel Junior en 2007 puis en 2010 en passant par Cheick Fantamady Condé, actuel chef de cabinet du Ministère délégué aux Transports, Duris Dialé Doré puis à Togba Césaire Pokgomou, l’actuel locataire du Ministère de la Communication, il faut dire que rien ne va dans ce département stratégique malgré la profession de foie des Ministres cités plus haut.
Sur 33 préfectures que compte le pays, une vingtaine, soit 18 pour être plus précis ne reçoivent pas les émissions de la radio télévision guinéenne. C’est du moins l’information donnée ce jeudi par le responsable du service technique de la RTG, radio télévision guinéenne lors d’une rencontre avec la direction générale. C’était à l’occasion de la remise de 45 émetteurs de radio et télévision aux responsables techniques de « la maison mère » des medias guinéens.
Pour le cas précis de la préfecture de Guéckédou, une ville située au sud du pays, il y a trois ans que les citoyens de cette ville ne reçoivent ni les émissions de la radio nationale, ni celles de la télévision guinéenne.
Pourtant, les ministres cités plus haut ont tous rassuré à leur temps qu’ils ont pris toutes les dispositions pour doter toutes les préfectures du pays d’antennes afin que la radio et la télévision nationale soient suivies à travers tout le pays.
Des sommes colossales ont été dégagées à cet effet pour un maigre résultat.
Aujourd’hui, nombreux sont des journalistes et cadres du Ministère de la Communication qui se demandent la destination prise par les montants dégagés pour doter le pays d’instrument de dernière génération afin que l’actualité de la capitale soit suivie dans l’arrière pays.
En attendant la réponse à cette question, certains de ses Ministres comme Aboubacar Sylla se sont lancés en politique et se sont transformés en « donneur de leçons » en matière de bonne gouvernance alors que lui, Aboubacar Sylla avait échoué lamentablement avec des casseroles qu’il a laissées derrière lui au Ministère de la Communication sous la transition.
Ousmane Cissé