La réussite de la réforme de l’Etat passe nécessairement par la mise en place d’une école nationale d’Administration publique. C’est dans cette optique que le Gouvernement guinéen, à travers le Haut-Commissariat à la réforme de l’Etat et la modernisation de l’administration publique en collaboration avec le Canada, entend construire sur le sol guinéen, une école nationale d’administration publique à l’image de celles de la sous-région ouest africaine.
Pour lier l’utile à l’agréable, une mission d’experts canadiens séjourne actuellement en République de Guinée.
Objectif de consulter la Guinée sur le modèle de l’école à construire.
La rencontre qui a eu lieu ce mardi 3 septembre 2013 au ministère de la Coopération Internationale, a mobilisé outre, le Haut-Commissaire à la Réforme de l’Etat et la modernisation de l’Administration Publique, les chefs de cabinet des différents services relevant du ministère du Travail et de la Fonction publique ainsi que les experts canadiens venus s’imprégner des réalités du terrain.
« Je remercie l’ensemble des participants venus discuter sur l’avenir de notre pays à travers la mise en place d’une école nationale d’administration publique en Guinée. » Telle était entre autres, la déclaration du Haut-Commissaire à la Réforme de l’Etat et la modernisation de l’Administration Publique qui a présidé la cérémonie.
Selon Sékou Kourouma, le projet comprend six étapes à savoir :
l’élaboration du projet des programmes de filières formation ; la proposition d’un projet de structures organisationnelles ; la détermination des dispositions financières (budget annuel) ; l’organisation des ateliers de consolidation regroupant des cadres des services relevant de l’administration publique ; et la remise du projet d’établissement de l’ENA-Guinée.
Pour Yve Poulin, chef de la mission canadienne, le Canada, dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, est disposé à accompagner la Guinée dans la mise en œuvre d’une ENA à l’image de celles des pays tels : Cameroun, Togo, Djbouti, Madagascar et tant d’autres.
Nous demandons pour cela, l’implication effective des dirigeants, car, leurs avis comptent beaucoup dans la matérialisation des approches que nous voulons participatives et pédagogiques. A suggéré le chef de la mission qui propose à la Guinée des rubriques ci-après : la formation, la recherche, la veille et services-conseil, la coopération internationale, la formation des cadres en exercice, la formation diplomate, le perfectionnement et la mise à niveau.
En attendant que les autorités guinéennes ne choisissent le type d’école, le Haut-Commissariat a déjà identifié à Kenendé dans la préfecture du Dubréka le site devant abriter l’ENA-Guinée sur une superficie de 4 hectares. Les études de bornages sont terminées et le gouvernement guinéen a investi d’abord un montant de 4 milliards de francs guinéens.
A noter que les thèmes comme : la formation des gestionnaires des cadres supérieurs, la formation de l’encadrement intermédiaire et la formation professionnelles et techniques et spécialisées ont nourri la fin des débats.
Mamadouba Sannou Camara 655 013 033