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Matoto: Trois présumés bandits ont été tués ce matin

C’est aux environs de 4 heure du matin que des tirs ont commencé à retentir entre le quartier de Tombollia et le grand marché de Matoto, selon certains citoyens qui témoignent.
C’est la BAC, brigade anti criminalité numéro 8 qui pourchassaient des présumés bandits qui échangeaient des tirs nouris avec les policiers de la brigade. C’est finalement au niveau du petit carrefour célèbre dénommé Carrefour « Kéndèka » que les malfrats ont abandonné la voiture dans la quelle ils se trouvaient pour prendre le large. malheureusement pour eux, les policiers avaient appelé le renfort qui était venu se poster en ces lieux. avec des échanges de tirs, les policiers qui étaient cachés quelque part ont ouvert le feu sur le groupe et réussi à tuer trois présumés bandits, confie à Guineelive un citoyen.

 Les habitants de la commune de Matoto se sont réveillés ce matin avec une émotion très  vive, lorsque la nouvelle de la  mort des trois bandits tués par les agents de la BAC 8 à Matoto au niveau du Carrefour Kendaikayah. Ces trois présumés bandits ont été tué dans la nuit du mercredi  à jeudi 5 aout, a constaté notre reporter sur place.

 Selon les informations reçues, ces présumés malfrats ont été descendus par les agents de cette unité alors qu’ils venaient de dévaliser une banque située dans la localité. Les mêmes informateurs indiquent qu’il y a eu plus d’une demie heure d’échanges de tirs nourris entre ces présumés malfrats et les agents des forces de l’ordre et de sécurité avant que ces derniers ne réussissent enfin à mettre hors d’état de nuire trois bandits.
 Parmi ces présumés bandits figure un certain  »Kôta » (le sieur de teint clair et en pantalon Jean bleu ciel sur la photo) très connu des services de sécurité et recherché il y a très longtemps. Pour l’heure, pas d’information sur l’identité des autres bandits.
Cette situation  relance le débat sur l’épineuse question de l’insécurité et la grande criminalité galopante à Conakry et à l’intérieur du pays.

Au moment où l’on quittait les lieux, la police avait ramassé les corps pour la morgue dit-on.

Daouda Yansané

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