Avec le phénomène de moto taxi, l’état de dégradation très poussé des routes, le manque de contrôle technique des véhicules et l’anarchie dans la circulation avec de jeunes hommes qui conduisent des engins lourds, les routes guinéennes sont en passe de devenir de véritables mouroirs.
Ainsi, rien qu’en 2013, la direction centrale de la police routière a dénombré plus de cinq mille cas d’accidents de la circulation sur toute l’étendue du territoire national. Parmi ce nombre, 1094 se sont produits à Conakry.
Selon le directeur central de la sécurité routière, Hamidou Babacar Sarr qui était l’invité de nos confrères de la radio nationale lundi, ces accidents de la circulation ont fait plus de 400 morts dont 119 pour la seule ville spéciale de Conakry.
Ce n’est pas tout car il y a eu aussi 628 cas de blessés graves et 624 véhicules fortement endommagés. Dans son entretien avec nos confrères, Hamidou Babacar Sarr regrette le manque de moyens alloué au secteur de la sécurité routière qui fait pourtant des dégâts.
Et si rien n’est fait par le gouvernement pour réglementer la conduite en Guinée et réparer les routes bouilleuses et caillouteuses, le pire ne sera pas éviter.
Almamy Kalla CONTE
Conakry12#