L’association des juristes pour la promotion de l’état de droit (AJPED) a animé un point de presse, le 8 janvier 2014 à la maison de la presse sis à Coleah . Objectif , faire le point du ‘’retrait des Etats Africains du statut de Rome ‘’.
Dans son intervention, le présidant de la commission de recherche scientifique, Djeguelmbaye Ndinghar a précisé que l’union africaine est devenue défenseur des chefs d’Etat africains. Cette solidarité rend aveugle la CPI, qui lutte contre les crimes contre l’humanité dans les différents Etats . Selon le conférencier, la cour pénale internationale ne poursuite pas seulement que les chefs d’Etats, mais aussi les chefs de guerres. Cette institution enquête dans différent pays comme en Afghanistan, la Palestine, entre autre. Mais dans ces pays, la procédure de recherche est compliquée. Dans la même lancée le président de la commission de recherche, Djeguelmbaye Ndinghar a souligné que le retrait des chefs africains de la cour pénale international pose beaucoup d’interrogation, car la mise sur pieds d’une cour pénale africaine pose encore problème.
L’intervention de la CPI dans nos Etats ne se fait pas d’une manière automatique, c’est purement juridique. Un Etat ne peut être poursuivi par la cour pénale internationale lors qu’elle constate que cet Etat refuse de rendre justice ou qu’elle en manque de moyens.
De son coté, Fanta Keita membre de cette institution souligné dans un communiqué de l’association, que l’Afrique a connu ces dernières années plusieurs cas de violation des droits de l’homme, qui ont produit de nombreuses victimes. Pas de moins de 8.000.000 mors au Congo en 20 ans, un millier de mort et six cent mille déplacés durant la crise poste électorale au Kenya, sans oublier celle du Soudan, de la Centrafrique, de la Côte-D’ivoire, du Mali de la Guinée pour ne citer que ceux la.
Pour clore la conférence de presse, l’association a interpellé les chefs d’Etat et autres dirigeants africains à plus de réflexion sur le retrait de la CPI don t-ils envisagent.
Daouda Yansané