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Assemblée nationale : les électrons libres à l’œuvre pour la sainte pagaille

Comme annoncé par votre quotidien en ligne, les députés étaient ce mercredi au palais du peuple pour élire les membres du bureau de l’assemblée nationale et les commissions parlementaires.

Mais à propos, il faut dire que les images de l’élection du président de l’assemblée le lundi au palais des nations qui ont fait dire aux nombreux guinéens que la classe politique guinéenne s’est réconciliée avec elle-même ont déchanté ce mercredi.
Tout à bien commencé avec la constitution des groupes parlementaires. Il s’agit du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel avec 59 députés, groupe libéral démocrate de l’UFDG avec 37 députés, le groupe alliance républicaine de Sidya Touré avec 12 députés.
Chaque groupe parlementaire a promis d’ouvrer pour le bien être des guinéens et de la Guinée.
Seulement voila, d’autres députés ont eu peut être l’idée génial de ne pas choisir de camp entre les trois groupes parlementaires. Il s’agit de Jean Marie Doré, Ibrahima Kassory Fofana, Yalikhatou Diallo et Honomou Koly Kourouma.
A trois reprises, les débats ont été suspendus à la demande des députés pour se parler afin de trouver un consensus au tour des postes de vice président. Il a été donc convenu de laisser le poste de quatrième vice président à l’opposition. Et une fois dans la salle, il a été demandé aux députés de choisir  chacun son camp pour que l’on sache qui est de l’opposition, qui est de la mouvance présidentielle. Ce que les  quatre  députés cités plus haut n’ont pas acceptés de faire. « Nous sommes des électrons libres et la loi ne nous fait pas obligation de rester sur une liste », a déclaré Ibrahima Kassory Fofana.
La mouvance présidentielle elle estime que tous les députés qui ne sont pas avec eux font parti de l’opposition.
Pour l’opposition, Jean Marie Doré et les autres n’ayant pas choisi de camp ne doit pas déposer une liste de candidature. Après des injures en règles à l’endroit de Jean Marie Doré, les députés de l’opposition ont boudé la rencontre pour quitter le palais du peuple.
De discussions en discussions, les députés ont failli en venir aux mains. Il a fallut l’intervention des huissiers qui assurent la sécurité du palais pour éviter le pire. Les débats sont reportés pour jeudi à 10 h.

Almamy Kalla CONTE