Les routes guinéennes ne sont toujours pas sécurisées et les malfrats dictent leur loi aux usagers de la route. Ainsi, les coupeurs de route continuent de semer terreur et la désolation le long des axes routiers dans le pays profond.
Une voiture en provenance de Conakry pour Siguiri, capitale de l’or a été attaquée sur la nationale Conakry-Kouroussa. La voiture des occupants a été criblée de balles et trois personnes ont été grièvement blessées.
Ce n’est pas tout car la somme de un milliard 200 millions de GNF ont été emportés, soit 700 millions pour un passagers et 500 millions de GNF pour un autre.
A propos des coupeurs de route, il faut dire que l’Etat n’a jamais recherché les causes. Et certains spécialistes expliquent cet état de fait par le manque de réseau téléphonique entre les villes de l’intérieur du pays. A titre d’exemple entre les préfectures de Mamou et Dabola, pas de réseau téléphonique et il faut trois heure pour pratiquer cette route qui ne fait pas 200 km.
Comme pour dire que les malfrats peuvent faire leur forfaiture et s’en aller sans être inquiété.
Un autre problème, c’est que les frères maninkas qui opèrent dans le domaine des mines d’or et de diamant ne connaissent presque pas de banques alors qu’à Siguiri, il y a pas moins de trois banques primaires. Mais les diamantaires et autres acteurs de la filière des métaux précieux préfèrent embarquer leur sous dans des voitures à Conakry pour Siguiri, Mandiana ou encore Kankan.
Ousmane Cissé