Dans le but de réduire les accidents de la circulation de Conakry à Yomou, la Police routière a exigé, il y a des années, le port de casque de sécurité aux conducteurs de mototaxis.

Cette instruction qui devrait  être appliquée à la lettre, semble méconnue par les propriétaires de mototaxis de la préfecture de Dabola situé au cœur de la République de Guinée. Ici, la surcharge, le non respect du code de la route et l’excès de vitesse constituent l’habitude des pilotes de mototaxis dont les recettes journalières varient entre 40 et 50 mille GNF.
Parmi eux : des jeunes désœuvrés, mariés, célibataires ou adolescents, tous engagés dans la lutte du quotidien dès 5 heures du matin jusqu’à  minuit.
Frappés par le poids de la cherté de vie, ils sont aussi nombreux les pères de familles et jeunes élèves sans soutien à se mêler de la danse.
Curieusement, leur effectif avoisine 800 agents mais qui courent un danger permanent avec la méconnaissance du code de la route et le refus du port de casque de sécurité.
Une situation dû à l’irresponsabilité  et à l’incompétence du syndicat  des transports qui, dit-on, a laissée la situation  perdurer sans prendre ses responsabilités. Dossier à suivre…

                              Sannou Camara