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Conakry fait peau neuve pour accueillir Mohamed VI

En tournée en Afrique de l’ouest, le Roi du Maroc, Mohamed VI est attendu à Conakry la semaine prochaine après l’étape de Bamako où il séjournera pendant cinq jours.
Déjà sur le terrain, il faut dire que le président Alpha Condé a mis sur pied une commission d’organisation pour préparer l’événement.

Et cette commission s’active pour ne pas qu’il y ait fausse note. Et puisque la capitale guinéenne détient le record de l’insalubrité, des femmes pour la plus part des vieilles sont sur le terrain pour balayer les points visibles et sensibles de Conakry. Il en est de même pour certains jeunes qui curent les caniveaux pour débarrasser Conakry des  odeurs  nauséabondes.
Pour la Communication, des affiches sont vissibles sur l’autoroute Fidel Castro avec le souhait de bienvenue « Bienvenue à sa majesté Roi Mohamed VI. Vive la coopération Guinéo-Marocaine », pouvait-on lire.
Cette visite du Roi selon la commission d’organisation joint au téléphone par notre rédaction sera bénéfique pour le pays et pour cause. En compagnie des investisseurs Marocains, le Roi s’intéresse à plusieurs secteurs économiques, dont entre autre, l’agriculture, le tourisme, les Télécommunications. Ce n’est pas tout car il y a aussi la formation des Imams guinéens et l’éducation, notamment la formation des étudiants guinéens dans les universités et instituts marocains.

Par ailleurs, le gouverneur de la ville de Conakry, Commandant Sékou Resco Camara a pour sa part mis en garde les fauteurs de troubles. Il fait allusion sans doute  aux manifestations qui ont secoué certains quartiers de la haute banlieue de Conakry mardi en ces termes « Ceux qui veulent créer des troubles le jour où le roi du Maroc doit arriver en Guinée, le moindre trouble, n’ont qu’à essayer seulement et il n’auront alors qu’à dire au revoir à leurs familles, à leurs enfants et à leurs femmes pour de bon ».
Le Premier Ministre pour sa part a pris langue avec la commission d’organisation  pour évaluer dit-on le niveau des préparatifs.
 

Et c’est tant mieux pour la Coopération sud-sud.

 

Almamy Kalla CONTE