L’expert juriste en TIC, technologie de l’information et de la communication de l’OIF, organisation internationale de la Francophonie, le Négérian, Iro Adamou est en Guinée pour assister la Guinée à l’élaboration de son cadre juridique pour le passage de l’analogique au numérique.
Au Ministère des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’information, il a rencontré certains responsables de la presse en ligne pour avoir leur avis sur la question, notamment sur la création du multiplexe qui est un opérateur de contenant qui sera un passage obligé pour les medias. Sur la question, les responsables des medias présents ont estimé que le gouvernement ne doit pas être hébergeur pour permettre aux medias de garder leur ligne éditoriale et sans immixtion dans les programmes qui ne doivent pas être brouillée.
Pour l’expert de la francophonie, le 17 juin 2015 reste la date butoir pour le tout numérique. Pour ne pas être pris de court, il pense qu’il est temps et grand temps pour la Guinée qui a certes avancé par rapport à d’autres pays d’accélérer la migration. Iro Adamou affirme qu’il y a des enjeux pour les ménages qui ne peuvent plus recevoir des émissions sur leur télévision analogique. « Il faut prendre le devant pour éviter l’exposition des déchets électroniques. Les autres jettent dans la rue et les africains ne doivent pas ramasser ces déchets pour envoyer en Afrique ». La commission nationale pilotée par la présidente du CNC, conseil national de la transition doit aller vite, conseille l’expert de l’organisation internationale de la Francophonie.
Les citoyens sont donc avertis pour acheter désormais les TNT, télévision numérique terrestre.
L’Etat pour sa part doit défiscaliser les produits TIC pour permettre aux citoyens d y accéder facilement. Il y a aussi la formation et la sensibilisation des citoyens pour préparer les esprits. Tout un défi.
Guineelive