Encore une fois, la prestation des services de santé dans les structures sanitaires du pays est pointée du doigt. Dans l’ensemble, les guinéens considèrent les services de santé guinéens comme des structures au service des nantis. Il faut payer cash avant que les médecins ne s’occupent de toi.
Pour la petite histoire, depuis trois jours, un élève a été hospitalisé pour dit-on une opération. Elève de sont état, le jeune n’aurait pas été touché par des médecins qui auraient réclamé deux millions de GNF avant de s’occuper de lui, selon la version de ses amis élèves. Ses parents n’ayant pas les moyens pour trouver ce montant, le jeune est décédé ce matin ou la nuit dernière, c’est selon les sources. Ce qui a révolté les jeunes élèves qui ont aussitôt débarqué à l’hôpital national Donka pour se rendre justice, a constaté Guineelive sur place.
Des pierres et autres projectiles ont été lancés dans l’enceinte de l’hôpital par des élèves visiblement remontés. Le bâtiment de la direction générale et d’autres services ont été fortement endommagés.Les médecins et autres travailleurs se sont abrités en des lieux jugés à l’abri des grognards.
Mais comme la CMIS, compagnie mobile d’intervention de la sécurité située dans le quartier Camayenne n’est pas loin des lieux, les autorités sanitaires de Donka qui ont eu vent de l’arrivée des élèves ont aussitôt appelé. Des policiers sont venus pour éviter le pire. Et le pire a été éviter et la rentrée de l’hôpital a été bouclée.
Nos tentatives pour prendre langue avec la directrice générale de l’hôpital Dr Fatou Siké Camara afin d’avoir sa version des faits, ont été vains. Les forces de défense et de sécurité puissamment mobilisés étaient hostiles aux mouvements vers la rentrée principale.
Ousmane Cissé