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Journaliste Unis pour l’Abandon de l’excision

L’atelier de formation des professionnels de Medias sur les MGF\E, mutilations génitales féminines et l’excision qui a démarré le 25 février a pris fin ce 28 au soir sur une note d’espoir avec la mise sur pied de l’association des « Journaliste Unis pour l’Abandon de l’excision ».

C’était sur initiative du  Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance  en partenariat avec l’UNICEF, fonds des nations unies pour l’enfance et l’UNFPA, fonds des Nations unies pour la population
Au cours de cette formation, les journalistes et facilitateurs ont passé en revue des thèmes comme la situation des mutilations génitales féminines et l’excision en Guinée, leur rapport avec la santé et la religion, la présentation sur les orientations nationales, les lois et programmes, la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les mutilations génitales féminines et l’excision
. Ce n’est pas tout car durant les quatre jours de formation, l’on a eu droit aussi à la présentation des canaux de Communication en  Guinée, le rôle des medias dans la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines et l’excision, l’utilisation des réseaux sociaux dans la promotion de l’abandon, les engagements des journalistes et leur plan d’action, la rédaction des articles et papiers, des émissions radios et télévision consacrées a l’abandon des mutilations féminines.
C’est conscient des statistiques plutôt inquiétantes pour le pays  avec la première place  que la Guinée occupe dans la  sous région et deuxième au monde que les journalistes participants à la rencontre ont décidé  de mettre sur pied le  réseau  des « Journaliste Unis pour l’Abandon de l’excision ».
Cette initiative des professionnels de Medias a été vivement saluée par les partenaires techniques et financiers et l’Etat guinéen.
Madame Guirlene Fréderic, cheffe section protection des enfants et femmes à  l’UNICEF, organisation des nations unies pour l’enfance  a souligné que l’objectif visé a été atteint. Pour elle, le rôle et la responsabilité sociale des journalistes dans l’abandon de cette pratique sociétale est immense. Il sera question dans cette lutte conseille Guirlene de définir clairement  des orientations en parlant de la pression sociale, la stigmatisation et  le plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaire afin d’atteindre les objectifs.
 La transformation sociale pour le changement de comportement reste pour elle, l’alternative la plus crédible.
Le directeur national adjoint de la promotion féminine et du genre au Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a souligné que la création d’un réseau de journaliste pour l’abandon de cette pratique s’inscrivait dans la logique du département.
 Au nom du Ministre Sanaba Kaba, il a souligné la nécessité pour les femmes et hommes de medias d’intensifier la lutte puisque selon lui, c’est un combat de longue haleine. Mais avec l’implication des journalistes, il estime que le combat sera gagné pour qu’à chaque niveau de la société, les citoyens sachent que cette pratique est nuisible pour la société et la santé physique et mentale des femmes.
La rédaction du plan d’action pour la lutte contre cette pratique sera la prochaine étape pour les journalistes membres du réseau qui viennent de la presse audiovisuelle, de la presse écrite et en ligne.

Guineelive