Pratiquement depuis 2011 avec l’arrivée du président Alpha Condé aux affaires, le contrat d’exploitation du Port autonome de Conakry a été résilié et l’exploitation donné à la société Française Bolloré du groupe Vincent Bolloré.
Des travaux d’extension ont certes été effectués vers le coté qui même au Novotel, mais beaucoup reste encore à faire pour que le port autonome de Conakry soit un port de référence à l’image des autres ports de la sous région.
C’est pour inverser cette tendance que les autorités guinéennes au plus haut niveau de l’Etat et ceux du port autonome de Conakry ont profité de la visite du Roi Mohamed VI à Conakry pour signer un protocole d’accord avec le royaume Chérifien pour l’exploitation du coté EST du port vers le petit bateau, soit sur une superficie de 71 hectares.
Le directeur général du Port Autonome de Conakry, Mamadouba Sankhon rassure que ce nouveau contrat d’extension va permettre au port de Conakry d’être compétitif en Afrique de l’ouest.
A titre d’exemple, le président Malien vient de quitter la Guinée dans le cadre du renforcement de la coopération entre Bamako et Conakry. Ibrahim Boubacar Keita a mis son séjour à profil pour inaugurer les entrepôts maliens ou port sec à Friguiadi dans la préfecture de Coyah et pour cause.
Son pays le Mali étant un pays continental est obligé de passer par le port d’Abidjan situé à 1200 km de Bamako et le port de Dakar à 1400 km de Bamako pour acheminer les colis au Mali alors que Conakry est entre 930 et 980 km, selon la situation géographique du Mali.
C’est dire que la Guinée a vraiment intérêt à moderniser ses installations portuaires pour que Conakry soit un passage obligé pour le Mali. Ce qui permettra à l’économie guinéenne de souffler. Et c’est tant mieux.
Almamy Kalla CONTE