Suite à la publication par Guineelive d’un article sur l’informatisation en cours au sein du PMU, pari mutuel urbain, nous avons rencontré la direction générale de l’entreprise qui a bien voulu donner sa part de vérité.
Le directeur des opérations, Quentin DE Rozieres, la gérante du PMU Valentine Grenier et le directeur marketing et communication de PMU Guinée, Pape Ale Niang ont tour à tour parlé de la l’historique de ce problème.
Le directeur des opérations dira par exemple que l’information a été imposée au PMU Guinée à la fois par PMU France qui concède la licence et l’Etat guinéen qui depuis la reprise de ce jeu en Guinée pour la troisième fois en 2009 a exigé l’informatisation du PMU. Ce, pour plus de transparence et d’équité dans les opérations.
A propos, Quentin dira que l’article 12 du contrat qui lie l’Etat guinéen au PMU stipule que la société à l’obligation d’informatiser PMU pour des questions de sécurité et de transparence des recettes à la fois pour la société, les parieurs et l’Etat guinéen. Ce qui permettra d’avoir une idée sur le chiffre d’affaire.
Le PMU souligne la gérante est informatisé partout sauf en Guinée et au Mali à cause de la guerre dans ce pays.
Mais pour ne pas être radicale dans la reforme souligne la gérante Valentine Grenier, PMU a mis du temps avant de passer à l’acte. Et à ce jour dira Valentine, l’informatisation est terminée dans le pays profond et aux environs de Conakry. ‘’ Il ne reste plus que la ville de Conakry’’, affirme pour sa part, le directeur des opérations.
Quand à la formation des techniciens sur l’outil informatique en question, le directeur marketing et communication de PMU Guinée a rassuré que le processus a commencé. Un nouveau local est entrain d’être aménagé à Dixinn Bora pour abriter les installations, le matériel et le personnel. En quelque sorte dira Quentin, la dynamique est à l’extension commerciale du réseau aussi bien dans les quartiers de Conakry qui ne sont pas bien pourvus en kiosques que dans les préfectures du pays profond. En tout, 247 points de vente sont prévus dont quelque 150 à Conakry et le reste dans le pays profond.
Au bureau, une centaine de bitter va effectuer le dépouillement à la centralisation. Et contrairement à ce qui se passait autrefois, cette fois ci rassure la gérante, les travailleurs ne seront plus payer par jour mais ‘’ ils auront un contrat d’au moins une année renouvelable avec une rémunération de 4 pour cent du volume des ventes suivant les performances et l’engagement du travailleur avec plus de sécurité’’.
A présent, l’heure est à la formation des bitters et à la sensibilisation avec garantie de poste. A propos, Mme Grenier rassure que les revendeurs auront cette fois ci le choix de rester là ou ils veulent. ‘’ Celui qui est au km36 par exemple n’est pas obligé de venir jusqu’en ville ou à Dixinn. S’il le souhaite, on mettra un point de vente dans son quartier pour éviter les déplacements’’.
Dans cette formation, il y aura des techniques commerciales de vente, la connaissance des produits PMU. Avec l’informatique, il y aura l’utilisation du matériel de vente avec application de vente, téléphone et imprimantes reliées et la sensibilisation sur le circuit de traitement des paris et une plate forme operateur.
Face à toutes ses innovations, le directeur marketing et communication affirme qu’il a été demandé aux techniciens de faire un choix. Ils seront soit revendeurs ou redéployer dans d’autres services.
A la question de savoir si ceux qui n’accepteront d’être revendeur seront chasser du PMU, la réponse de la gérante est plutôt catégorique ‘’ pas question de chasser les travailleurs. Ceux qui acceptent de rester et ceux qui n’accepteront pas de rester auront tous de l’argent. Le montant sera déterminé par les autorités guinéennes suivant les règles en vigueur dans le pays pour une séparation à l’amiable’’.
A titre d’exemple, le directeur des opérations dira que le PMU est venu pour la première fois en Guinée en 1997. ‘’Et lorsqu’il a été question d’informatiser en 1998, les 150 techniciens ont été reversé au niveau des revendeurs et il n y avait aucun problème’’. La deuxième reprise était en 2001 puis 2009 pour la troisieme reprise avec leur équipe.
La gérante Valentine Grenier dira par ailleurs qu’à chaque course, 1 pour cent du montant est alloué aux activités culturelles, 2 pour cent à la LONAGUI et 10 pour cent au trésor public. Avec cinq courses par semaine dira le directeur des opérations, c’est plutôt une bonne affaire pour le pays.
Ce n’est pas tout car après l’informatisation, les courses passeront de 5 à 7 par semaine.
Pour terminer, la gérante Madame Grenier dira que la direction de Winiya, nom donné au pari mutuel urbain en Guinée qui signifie ’’ là ou on gagne’’ en partenariat avec la LONAGUI se fixe comme priorité l’emploi des jeunes en Guinée. Une volonté qui s’inscrit dans la dynamique de l’emploi du gouvernement guinéen, inspiré par le président Alpha Condé.
GUINEELIVE