La semaine qui tire à sa fin a été marquée par des manifestations violentes des lycéens dans les rues e Conakry pour protester contre ce qu’ils appellent des ‘’ nominations ethniques’’ du ministre Ibrahima Kourouma.
Et face à ces manifestations récurrentes, le premier ministre a reçu en audience ce vendredi à la primature, le président de l’association des parents et amis de l’école, Facinet Conté. A propos, le président de l’association des parents et amis de l’école a noté que dans l’histoire de l’école guinéenne, c’est quand même la première fois que des mutations sont effectuées à l’approche des examens nationaux. Ce qui selon Facinet Conté ne rassure pas les élèves. Et sans rentrer dans les détails, il a tout de même promis au premier ministre de faire tout ce qui est de ton possible pour que les manifestations s’arrêtent en cette période de préparatifs des examens.
De son coté, le premier ministre n’est pas passé par quatre chemins. Pour Mohamed Saïd Fofana, les élèves qui manifestent dans les rues au cours de cette semaine ont été manipulés par des ‘’gens’’. Sans dire de nom, il a promis l’ouverture d’une enquête judiciaire ce vendredi même contre ‘’ ceux qui manipulent les élèves’’. ‘’ Ils seront tous arrêtés et traduits devant les juridictions guinéennes.
Mohamed Saïd Fafana n’est pas à son premier essai. L’on se rappel des manifestations contre le manque d’électricité à Dabompa. Non content de distribuer de l’argent, il avait pris la parole pour dire, citation ‘’ ceux qui ont manifesté ne sont pas des citoyens de Dabompa. Nous avons reçus des informations comme quoi, ce sont des gens qui sont venus d’autres quartiers qui n’ont rien à voir avec Dabompa. Ils ont reçus de l’argent pour créer le trouble’’, fin de citation.
Ce n’est donc pas étonnant que le premier ministre sans dire de nom voit aussi derrière les élèves non pas des mutations à caractère ethnique ou à l’approche des examens mais plutôt des gens qui manipulent. Ainsi va la Guinée. La faute, c’est toujours le politicien ou ceux qui ne partagent pas l’avis des autorités.
Il reste maintenant à savoir si l’enseignant du collège de Coleah réclamé à corps et à cris par des élèves et bien d’autres enseignants mutés ne seront pas arrêtés et présenter comme des boucs émissaires à la solde des politiciens.
Ousmane Cissé