Le chef de cabinet du Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Kélèfa Diallo et la conseillère du Ministre Ibrahima Kourouma chargée de mission, Aissata Traoré étaient devant la cour d’appel de Conakry ce lundi.

C’était dans le cadre du procès d’escroquerie portant sur un milliard 775 millions de GNF qui oppose le département de l’éducation nationale aux étudiants désireux de poursuivre leurs études à l’étranger.
Pour rappel, le Ministère avait été condamné à payer ce montant cité plus haut solidairement avec madame Hadja Kadiatou Fofana et Kélèfa Diallo. La femme Kadiatou Fofana avait en outre été condamnée à deux ans de prison ferme. Mais la cour n’avait pas requis de peine à l’encontre des cadres du département qui sont incriminés.
Kélèfa Diallo a aussitôt fait appel du jugement rendu par le tribunal de première instance de Kaloum devant la cour d’appel de Conakry.Il était question pour la cour d’avoir leur version des faits dans ce dossier.  
Pour ce qui est de leur version des faits, Kélèfa Diallo et Aissata Traoré sont tous unanimes pour dire que la femme Hadja Kadiatou Fofana a effectué des travaux au compte du ministère et à la demande de celui-ci sans préciser le montant. La seule différence, c’est que la dam Aissata Traoré affirme que Hadja Kadiatou Fofana travaille au compte du Ministère de l’enseignement supérieur  tan disque Kélèfa nie l’appartenance de la femme au département de l’éducation nationale. Toutefois, Kélèfa a reconnu que la femme a un bureau au département tout en soutenant qu’il fréquente rarement ce bureau de la femme.
Les avocats de la partie civile ont soutenus mordicus que la femme Hadja Kadiatou Fofana fait l’amalgame entre les travaux réalisés par ses sociétés au compte du ministère et le problème de bourse des étudiants qui n’engage pas Kélèfa et Aissata Traoré. Encore moins l’Etat. C’est l’avis aussi du procureur général William Fernandez qui prend pour seul responsable de la situation des enfants, la femme Hadja Kadiatou Fofana.
Pour sa part, l’avocat de Hadja Kadiatou Fofana a brandit l’arrêté d’engagement de la femme à la fonction publique qui date de 1972 au compte du département de l’éducation nationale avant d’insister sur le fait que la femme possède bel et bien son bureau au ministère.
N’ayant pas communiqué le montant que le ministère devait payer à Hadja Kadiatou Fofana, la cour sur la demande des avocats de la défense a exigé la comparution de la DAAF, directrice des affaires administratives et financières du Ministère de l’enseignement pré universitaire le 7 avril prochain pour la manifestation de la vérité.

Guineelive