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MALI: un Karim en cache un autre

Le Premier Ministre Malien à peine installé dans ses fonctions, il est à ce poste il y a un peu plus de six mois a présenté samedi sa démission au président Ibrahima Boubacar Keita pour dit-on incompatibilité d’humeur.

En claire, le premier Ministre selon nos sources ne voudrait pas se soumettre au dictat du clan présidentiel, notamment le fils à son père, Karim Keita, le fils du président IBK. Ce Karim, à l’image du président Abdoulaye  Wade du Sénégal en cache vraiment un autre Karim.
A l’image donc de Karim Wade, ce Karim Keita selon de nombreux maliens est omniprésent dans l’appareil étatique de son père au point qu’il est  associé à la prise de toutes les décisions au sommet de l’Etat. Ce qui a irrité sans doute Oumar Tatam Ly, le Premier Ministre qui a fini par jeter l’éponge. Et comme on pouvait s y attendre, Moussa Mara a pris les règnes de la primature. Un proche lui, du président IBK qui sera sans doute un béni oui –oui dans la gestion des affaires de l’Etat. En tout cas, il est averti. Pas question de hausser le ton face aux intérêts, pardon aux injonctions de Karim Keita, le fils à son père.
Déjà, Karim Kéita lui- même député, son  beau aussi député a été bombardé président de l’assemblée nationale suivant le bon vouloir du même Karim qui a imposé le père de sa femme à son propre père. Ce, contre l’avis de la majorité présidentielle. Mais nous sommes en Afrique. Ce que femme veut, dieu le veut aussi. Il  en est de meme entre le fils et le papa.
Mais IBK n’est pas le seul dans cette affaire. En Guinée aussi pour ne parler que de la sous région, Alpha Mohamed Condé, le fils unique du président Alpha Condé reste l’homme a tout faire dans le domaine des mines et autres contrats juteux.
Toutefois, le président IBK est sur la trace de son ainé Abdoulaye Wade du Sénégal. La suite est connue avec Karim Wade.
Par ailleurs, ce qui pose problème, c’est le Mali avec ce climat de ni paix, ni guerre qui règne. Et si la gouvernance politique et économique ne tiennent pas aussi, il est fort à parier que la lutte contre les séparatistes de l’assawade sera difficile à gagner. Il en sera d’ailleurs de même pour la lutte contre les islamistes de tout poils.

Mohamed Soumah