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Recensement biométrique des fonctionnaires : un scanner qui peut traiter 60 documents par minute est en marche…

Après la première phase du recensement et identification  biométrique des fonctionnaires et contractuels permanents de la fonction publique qui a consisté aux remplissages des fiches, le ministère de la Fonction Publique, de la réforme  de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration  a lancé mercredi la deuxième phase du processus.

Pour lier l’acte à la parole, cette deuxième phase  a commencé par l’identification biométrique des cadres du ministère de la Fonction Publique, de la réforme  de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration avec la saisie électronique des documents administratifs grâce à un scanner qui peut traiter 60 documents par minute, la prise de photo pour une comparaison électronique avec celle portée sur la fiche de recensement renseigné par le fonctionnaire ou le contractuel permanent, l’emprunte digitale. Ce qui voudrait dire que ne sont concernés par cette deuxième phase que des fonctionnaires et contractuels permanents qui auront au paravent renseigné la fiche de recensement, signée par leur chef de service, le DRH, directeur des ressources humaines et lui-même, déposée au ministère de la Fonction Publique, de la réforme  de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration  par qui de droit.
Cette opération se déroule dans des centres de regroupements crées à cet effet. C’est l’opérateur technique et les agents de l’Etat qui vont vers le fonctionnaire ou le contractuel permanent. Il est tout de même impératif de fournir les pièces suivantes : dernier bulletin de salaire le plus récent disponible, une pièce d’identité en cours de validité, carte d’identité, passeport ou carte d’électeur, extrait de naissance ou jugement supplétif, acte de nomination au poste actuel affectation ou mutation, acte d’engagement à la fonction publique ou à défaut, la fiche de recensement 1985, une copie du diplôme le plus élevé, la copie de la fiche d’identification biométrique.
L’objectif étant de maîtriser les effectifs de la fonction publique qui sont passés de 52 000 à plus de 100 mille en l’espace des dix dernières années. L’opération durera trois mois.

Mohamed Soumah