Le directeur général de la police, Mohamed Gharé et le directeur de la police de l’air et des frontières, Lamine Kéita étaient devant la presse ce soir. Il était question d’expliquer la sainte pagaille qui entoure les opérations d’acquisition.
Les conférenciers reconnaissent qu’il y a eu bien de la pagaille autour des opérations. En cause, le trafic des tickets qui permettent aux citoyens ayant versé les 500 mille GNF à la banque d’être admis dans l’enceinte du service des passeports biométriques.
Selon le directeur général de la police nationale, plus de 3 mille personnes ont versé l’argent à la banque et veulent avoir tout de suite leur passeport biométrique. Ce qui cause des désagréments.
Face à cette situation, de nouvelles mesures sont prises. Le reçu bancaire portera désormais la date du rendez-vous à laquelle le postulant doit se présenter à la direction centrale de la police de l’air et des frontières muni de son dossier. « Cette date qui lui est fondamentale pour toute planification doit être scrupuleusement respectée par les citoyens ».
Les services d’accueil de la direction centrale de la police de l’air et des frontières ont quand à eux, l’obligation de respecter l’ordre d’arrivée des citoyens.
En tout cas, le directeur général de la police reste catégorique « les citoyens ne doivent donner aucun francs aux policiers chargés de remplir les formalités pour se procurer du passeport biométrique».
Attendons donc de voir…
