La CENI, commission électorale nationale indépendante a déployé une mission dans les 38 circonscriptions électorales du pays pour corriger toutes les anomalies constatées lors des élections législatives.
Selon nos informations, la CENI voudrait aussi se doter d’un fichier électoral biométrique actualisé en prélude aux futures échéances électorales.
Cette mission selon nos sources va corriger sur des fichiers techniques standardisés toutes les anomalies constatées lors des législatives. Il s’agit entre autre de la cartographie électorale en vue de rapprocher les électeurs de leur bureau de vote, localiser les détenteurs des récépissés 2013 omis en vu de leur intégration sur le fichier central. Aussi, il sera question pour les districts et quartiers détenteurs du même numéro de famille de procéder à leur dissociation, identifier les districts et quartiers régulièrement recensés mais omis sur le fichier et sur la cartographie à cause des déperditions dû à la remontée des données au site central.
Il sera aussi question selon la même source pour la mission de faire l’état des lieux des kits d’enrôlement déplacés pour des raisons de renfort à des kits défectueux et récupérer les données d’enregistrements.
Par ailleurs, toutes les cartes d’électeurs non distribuées lors des élections législatives seront récupérées à l’occasion, dit-on. En outre, la mission va identifier les futurs lieux d’affichage des listes électorales et de distribution des cartes d’électeurs.
La sauvegarde de l’intégralité des données des électeurs stockées sur des disques durs des kits des circonscriptions électorales fait partie aussi de la mission des commissaires de la CENI.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Bakary Fofana rassure enfin que tout ce travail sera fait en étroite collaboration avec tous les acteurs du processus électoral.
Justement à propos de l’institution chargée d’organiser les élections au pays, il faut dire que l’opposition dite républicaine a des griefs contre elle. Sidya Touré et ses compagnons pour justifier leur retrait de l’assemblée nationale se plaignent notamment du fait que l’opposition ne soit pas associée à la révision des listes électorales et pour le recrutement d’un nouvel opérateur.
Un autre problème de taille, c’est la source de financement de cette opération de grande envergure. Les partenaires au développement, notamment l’union européenne a été catégorique pour ce qui est du financement du processus électoral, notamment le financement des élections communales et communautaires.
Almamy Kalla CONTE