Le mouvement citoyen,  GAC, groupe d’appui au changement était devant la presse ce soir pour une conférence de presse sur la situation sociopolitique de la Guinée.C’était sous l’œil vigilant de leur président, Fodé Kaba Diaby.

Les  conférenciers Joachim Baba Millimouno et M.Kaba, juriste ont d’abord parlé du mérite de l’accord cadre sur le mont Simandou. Pour le GAC qui se présente comme un mouvement citoyen, c’est plutôt une bonne chose pour la Guinée avec des retombées bénéfiques pour le pays. Ils ont parlé notamment des 650 km de trans-guinéen qui sera réalisé, les 5,6 milliards pour le PIB, produit intérieur brut, les 45 mille emplois, entre autre qui seront crées, excusez du peu la liste est longue.

Par la même occasion, les conférenciers ont dénoncé l’attitude de certains leaders politiques qui veulent saboter cette action qui n’a pas fondement juridique mais économique pour le développement du pays.

Actualité oblige, la marche pacifique annoncée par l’opposition républicaine qui s’est retiré de l’assemblée nationale a été aussi au centre des débats.

Le GAC estime que la marche est  consacrée par la constitution. Cependant, elle doit s’inscrire dans un cadre  légale et non dans l’appel à la désobéissance civile et à la révolte populaire. Toutefois, le mouvement citoyen craint des problèmes avec le manque de civisme  et d’éducation civique des militants de l’opposition et demande aux leaders politique de sursoir aux manifestations politiques. Le GAC de s’interroger « La Guinée Guinée mérite t-elle un printemps ? ». Les conférenciers ont répondu par la négation estimant que les bonnes actions posées par le pouvoir mérite d’être encouragées.

Pour ce qui est de retrait de l’opposition de l’assemblée nationale, le juriste M.Kaba affirme que  le retrait de l’opposition de l’assemblée nationale n’a aucun fondement juridique « la loi n’a pas été respectée, c’est un abandon de poste qui ne doit pas avoir d’incidence sur la marche normale de l’assemblée nationale. ça n’a aucune base juridique ». Toutefois, ça aura des conséquences politiques quand même, affirme le juriste qui a regretté le fait que la loi ne soit pas respectée dans ce cadre de figure.

 Avec la floraison des mouvements de soutien, le GAC interpelle le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation à prendre ses responsabilités pour que les mouvements qui parlent soient identités et connus de tous pour que l’on sache qui parle de qui, de quoi et au nom de qui.

Par ailleurs,  le groupe d’appui au changement dénonce les propos haineux et injurieux proférés à l’endroit des institutions républicaines. A propos, le GAC invite le procureur de la République à prendre ses responsabilités « pour poursuivre toute personne qui portera atteinte à l’honneur et à la réputation du président de la République et les autres institutions républicaines ».

Aux hommes de medias, de faire attention avec des mouvements et associations qui sortent de nulle part pour parler sur les institutions de la république sans base légale.

Enfin le GAC, groupe d’appui au changement affirme que sa démarche n’a rien de politique « c’est un mouvement citoyen pour préserver la paix et la quiétude sociale », a conclu Joachim Baba Millimouno.