Décidément, les examens nationaux n’ont pas fini de livrer leurs secrets. A u moment même où les guinéens s’interrogent sur la qualité de l’éducation en Guinée avec des fraudes à grande échelle qui ont émaillé le baccalauréat, les enseignants correcteurs sont en colère  pour le non paiement de leur  prime.

Ces primes de correction des épreuves ne sont toujours pas tombées alors que la correction est terminée. Pour se faire entendre, des centaines de correcteurs ont clamé haut et fort  leur  misère à l’institut national de recherche et d’action pédagogique à Donka  où avait lieu la correction.
Pendant ce temps, le Ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique, Ibrahima Kourouma reste muet et invisible. Peut être qu’il est entrain de rechercher ceux qui ont vendus les sujets aux écoles privées. Qui sait ?
En tout cas, il avait promis de rechercher les coupables. Mais jusqu’à quand ?

Naby Camara