Dans un arrêté signé le 13 juin 2014 et portant publication des résultats préliminaires du troisième recensement général de la population et de l’habitation réalisé du 1er mars au 02 avril 2014 dont Guineelive détient copie, le Ministre du Plan Sékou Traoré a donné une idée sur l’évolution des personnes et de leur habitation en Guinée.
Selon l’arrêté en question, le dépouillement des fiches récapitulatives du troisième recensement général de la population et de l’habitation effectué du 1er mars au 02 avril 2014 sur toute l’étendue du territoire national a donné un total de la population résidente y compris les étrangers de dix millions six cent vingt nuit mille neuf cent soixante douze.
Toutefois, les guinéens de l’étranger ne font pas parti de ce nombre puisque n’ayant pas été recensé.
Cette population est repartie entre les régions et les préfectures de la façon suivante :
Conakry, 1 667 864, 1 081 445 pour la région de Boké, 942 733 pour Faranah, 1 986 329 pour la région de Kankan, Kindia, 1 559 185, Labé ; 995 717, Mamou 732 117, N’zérékoré 1 663 582.
Soit un total de 10 628 972.
Dans le même document, il est établi que les résultats de cette opération sont issus du dépouillement des fiches récapitulatives des zones de contrôle remplies sur le terrain pour chaque sous préfecture et chaque commune. Plus loin, le document précise que ce sont des résultats préliminaires mis à la disposition des utilisateurs en attendant les résultats définitifs qui seront obtenus après l’exploitation informatique des données. A propos de la population, elle est définie par Aboubacar Kaba, directeur général de la statistique comme étant l’ensemble des personnes vivant depuis au moins six mois dans les ménages où elles ont été recensées ou ayant l’intention d y séjourner pendant au moins six mois.
Par ailleurs, le troisième recensement général de la population a considéré comme ville, centre urbain et milieu urbain, le périmètre des chefs lieux de préfecture. C’est donc une définition essentiellement administrative. Cependant, les cités industrielles de Kamsar et de Sangarédi, bien que n’étant pas des chefs-lieux de préfectures sont considérés comme des centres urbains.
Pour terminer Aboubacar Kaba, le directeur général de l’institut national de la statistique espère satisfaire les besoins multiples et urgents de nombreux utilisateurs en publiant ces résultats.
Almamy Kalla CONTE