Comme annoncé par votre quotidien en ligne, la commission électorale nationale indépendante était devant la presse ce mardi.

Il était question pour l’institution chargée d’organiser des élections en Guinée  de fournir des informations et échanger sur les dispositions prises par rapport aux élections locales, la procédure de recrutement de l’opérateur technique international et de l’expert chargé de l’implémentation des dispositions techniques des élections locales et la procédure d’installation de nouveaux démembrements.
Le président de l’institution Bakary Fofana qui a lancé les opérations a souligné la nécessité de mettre tous les acteurs du processus électoral au même niveau d’information. Ainsi, juste après les législatives du 28 septembre, un atelier technique a regroupé tous les acteurs à Kindia. Au sortir de la rencontre, des problèmes logistiques, de formation des cadres, de la classe politique et de communication ont été corrigé. Il en est de même pour les relations entre la CENI et le département en charge de l’administration du territoire avec la revue de l’arsenal juridique, ressortir les incohérences, la correction des anomalies au niveau du site central et la correction des anomalies sur le fichier électoral à travers les 38 circonscriptions électorales.
Pour Pathé Dieng et Yaya Kane qui sont respectivement directeur du département de la planification et du fichier électoral et directeur des opérations, la CENI travaille pour qualifier le processus électoral en Guinée.
Le directeur du département de la planification et du fichier électoral, Pathé Dieng  a souligné que les commissaires de la CENI  et les travailleurs de l’institution ne pas des pyromanes mais travaillent eux aussi pour rentrer dans l’histoire de la Guinée. Pas question donc pour M.Dieng de douter de leur moralité au point de dire que la CENI prend un camp au détriment d’un autre.
En parlant du retrait de l’opposition du dialogue avec la CENI, Pathé Dieng estime que c’est la CENI qui est chargée d’organiser et de suivre les élections en Guinée et non les partis politiques.
Toutefois, il nuance en disant que si tout va bien et si tous les acteurs politiques se mettent d’accord, les élections locales se tiendront d’ici la fin de cette année. En tout cas, c’est le souhait de la CENI.

Almamy Kalla CONTE