Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’apparition de la fièvre hémorragique a virus Ebola a été dramatique pour l’économie guinéenne et l’image du pays qui est plus que écorchée.

Selon le responsable de l’aéroport de Conakry, M.Keita, avant l’apparition de cette maladie, l’aéroport international de Conakry Gbessia recevait chaque semaine 50 avions en moyenne. Autre temps, autre mœurs. Avec la fièvre hémorragique à virus Ebola, ce chiffre est passe à 17 avions seulement par semaine.
Ce qui aux dires du responsable de l’aéroport a entraine une baisse considérable des recettes  de l’Etat. Justement en parlant de recettes de l’Etat, il faut dire que toutes les régies financières de l’Etat sont presque vides. Si fait que la pauvreté et la cherté de la vie qui guettait déjà le pays va crescendo. Pour ainsi dire, le tableau de l’économie guinéenne est au rouge. Les équilibres macroéconomiques aussi. Et malin qui dira à  quand cette tendance va régresser. Pour l’heure,  Royal Air Maroc et Air France restent les rares compagnies aériennes qui desservent l’aéroport international de Conakry Gbessia.
Pour ce qui est des statistiques, la Guinée a enregistré à  la date du 30 août 690 cas dont 460 décès enregistrés dans les structures sanitaires du pays. Parmi les cas détectés, 524 cas sont confirmés comme des sujets atteints du virus hémorragique à virale Ebola dont 316 décès.
Les conférenciers du comite de lutte contre la maladie annonce aussi 142 décès probables, 24 cas suspects dont 2 décès. Dans les centres de traitement, il y a 86 cas confirmés et 28 cas suspects. Ça se reparti comme suit : au centre de traitement de Guéckédou, 55 cas dont 37 confirmés.  Macenta 15 cas, 2 pour Guéckédou et 1 pour Yomou.
Au  centre de traitement de Conakry, il 31 cas dont 21 confirmés. Dubréka 3 cas, Forécariah 2 et Conakry 16 et 10 cas suspects.

Dans ce bilan, il faut dire que le personnel soignant qui a déjà payé un lourd tribu avec une vingtaine de mort n’est pas épargné. Parmi eux,  9 agents de santé sont hospitalisés, selon le comité national de lutte contre Ebola.
Incontestablement, la Guinée est à l’épreuve.

Mohamed Soumah