La présidente d’honneur de la FIDH, fédération internationale des droits de l’homme, Souhayr Belhassen était à Conakry pour se solidariser des victimes et parents de victimes à l’occasion des cinq ans des tragiques événements.

Et lors de la conférence de presse qu’elle a animée samedi   à la maison de la presse, Mme Souhayr Belhassen a déclaré que des progrès sont certes perceptibles mais beaucoup reste à faire encore.
 « Dans ce dossier, beaucoup reste à faire. Les récentes avancées constituent des signaux positifs, mais les juges doivent désormais accélérer la cadence pour que les personnes suspectées de crimes, à tous les niveaux de la hiérarchie, puissent être mis en cause. C’est à cette condition qu’un procès pourra être tenu dans des délais raisonnables et que la vérité pourra enfin être faite sur ces événements», a déclaré la présidente d’honneur de la FIDH.
Par ailleurs, Mme Souhayr Belhassen s’est indigné du fait que le lieutenant Aboubacar  Toumba Diakité, ancien patron de la garde présidentielle du capitaine Moussa Dadis Camara se fait toujours voix chaque fois sur les ondes des médias étrangers.  C’est le cas de RFI, radio France internationale. Pour Mme Souhayr Belhassen, RFI et la France notamment savent où se trouve Toumba et lui assure une protection. Ce qui selon elle est une violation grave du droit des victimes à bénéficié d’une justice équitable.
La présidente d’honneur de la FIDH accuse ouvertement les puissances occidentales de garder et de protéger l’ancien garde du corps du capitaine Moussa Dadis Camara. « Un mandat d’arrêt international est lancé contre lui et il bénéficie toujours de la protection des grandes puissances, alors que il devait se présenter devant la justice », s’indigne  Mme Souhayr Belhassen.
La présidente d’honneur de la FIDH a donc invité les pays occidentaux à livré le lieutenant Toumba Diakité, ancien patron de la garde présidentielle du capitaine Moussa Dadis Camara à la justice.
A propos justement du  lieutenant Aboubacar  Toumba Diakité, il faut dire que c’est lui qui a conduit la garde présidentielle au stade du 28 septembre. Et nombreux sont les leaders politiques, manifestants et organisations de défense des droits de l’homme qui lui ont vu sur le champ de bataille.  Il est considéré comme le principal instigateur des tragiques événements.

Ousmane Cissé