Dans l’ensemble, il faut dire que la grève des centrales syndicales a été globalement suivie ce lundi à Conakry. L’administration, les banques et assurances, le commerce ont baissé le rideau.
Conakry, la capitale guinéenne est restée aussi calme, excepté la bretelle hamdallaye-Bambeto-Cosa. Les jeunes de ces quartiers proches de Mamadou Cellou Diallo sont encore descendus dans les rues pour empêcher la circulation des voitures sur l’axe que certains « d’axe de mal ».
Certaines voitures selon nos sources ont fait les frais de la colère des militants de l’opposition qui ont qualifiés les automobilistes qui circulaient de traitres.
Il a fallu l’arrivée des forces de défense et de sécurité pour calmer les ardeurs sur l’axe. Au moment où nous allions sous presse, les violences ont certes cessé mais la circulation n’existe plus sur cet axe.
Pourtant, la loi reste claire. Les citoyens sont libres d’observer la grève ou de ne pas observer et nul n’a le droit d’empêcher un citoyen de vaguer à ses occupations.
Naby Camara