Alpha Mohamed Condé, le fils du président Alpha Condé et son oncle Aboubacar Sampil ont fini par mettre le grappin sur les richesses minières de la Guinée. Et comme le disait le chef de fil de l’opposition guinéenne, Mamadou Cellou Diallo,  lors du meeting de Bonfi, Alpha Condé devrait partir comme il est venu avec son sac à dos mais sans nos Pépites d’or.Mais pas moyens.

En effet, c’est hier vendredi que le gouvernement libérien a signé  l’accord cadre avec les sociétés  West Africa Exploration /Sable Mining à la fois de l’investissement ferroviaire, minier et portuaire pour que le fer passe par le port de Boukanan du Libéria, loin de la Guinée et des guinéens.
A coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, la presse libérienne avance des montants qui se chiffrent à plusieurs milliards de dollars pour la Guinée. Mais à ce jour,  aucun guinéen ne pourra dire avec exactitude, combien la Guinée a gagné dans cette opération. A moins que la transparence dans les industries extractives ne soit un leurre.
Encore une fois comme ça été le cas au Maroc il y a un mois lors de la première signature,  le Ministre des Mines Kerfalla Yansané n’était ni au Libéria hier vendredi et n’était pas non plus représenté.
Le département des mines a donc été royalement ignoré.
Comme la première signature qui s’est déroulée au Maroc, c’est la conseillère du président Alpha Condé, l’intrigante Ami Sylla, sœur du député de l’UFDG, Aboubacar Sylla et El hadj Abdoulaye Doré, l’ambassadeur de la Guinée au Libéria qui étaient présents sur les lieux.
Pire, c’est que l’accord porte sur 25 ans avec les sociétés  West Africa Exploration /Sable Mining qui sont parrainée par Alpha Condé, son fils et Aboubacar Sampil.
Le chemin de fer ne passera donc pas par la Guinée et les guinéens regarderont leur minerai et les retombés chez les voisins libériens.
Ce qui est quand même à saluer dans cette opération de dupe, c’est le fait que le Ministre Kerfalla Yansané a refusé de s’associer dans ce projet qui n’est pas à l’avantage de la Guinée.
Pour le reste, l’histoire en jugera.

Mohamed Soumah