Le 22 janvier dernier, la police de l’air et des frontières arrêtait avec un grand bruit 25 personnes à l’aéroport international de Conakry Gbessia. Au motif que ces guinéens détenaient des visas fictifs. Ces personnes s’embarquaient pour l’Angola.

La police de l’air et des frontières après vérification a finalement  mis  à la disposition de la justice guinéenne 21 personnes.Le parquet du Tribunal de première instance de Mafanco avait poursuivi ces personnes pour faux et usage de faux.Le procès de ces 21 personnes a donc commencé lundi au  Tribunal de première instance de Mafanco. Et après examen des différents dossiers, la présidente du Tribunal a rendu le verdict ce jeudi.

Pour  Djenab Dongol Diallo, les faits de faux et usage de faux portant sur des visas  Angolais pour les quels ces personnes sont poursuivies  ne sont pas constitués au terme de l’article 162, 163 et 170 du code pénal.

Elle a ordonné la relaxe pure et simple des prévenus. Avant d’ordonner la restitution des passeports et de tout autre document et biens saisis sur elle, notamment les billets de voyage dont le montant s’élève à 280 millions de GNF.

Le Tribunal de première instance de Mafanco estime que les 21 personnes présentées à elles sont victimes d’abus d’autorité de la part de la police de l’air et des frontières de l’aéroport international de Conakry Gbessia.

A l’énoncé donc de ce verdict, il y a eu un tonnerre d’applaudissement dans la salle d’audience avec des cris comme « vive la justice guinéenne ». Ce qui est interdit dans une salle d’audience. Mais ce jeudi, cette attitude du public a été tolérée.

 Le Ministère public qui avait requis deux ans de prison avec sursis et le paiement de 500 000 GNF à chacune des victimes a été débouté de ses prétentions.

Almamy Kalla CONTE

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