Comme annoncé par votre quotidien en ligne Guineelive, l’ancien Ministre de la Transition et fondateur des écoles Saint Georges et de l’université Mercure Internationale, Georges Ghandi Faraguet Tounkara  a effectivement  adhéré au parti politique  l’U.G.D.D, Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement du député  Holomou Kony Kourouma.

Le porte-parole du parti Moriba Fiac Kolié a planté tout d’abord le décor sur le parcours combien élogieux du nouveau militant de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement. Issu d’une famille noble, Georges Ghandi Faraguet Tounkara a fréquenté plusieurs universités et institutions d’enseignement, notamment en France, en Angleterre et aux Etats-Unis.
Revenu en 1986 en Guinée au compte de l’UNESCO, il a été piqué par le virus du pays. Il restera définitivement en Guinée avant de s’engager dans l’enseignement. Un des acteurs clé de la création du CELA, centre d’étude de la langue anglaise. Il sera professeur à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry avant de créer des écoles et universités privées. Il est aussi diplomate puisque avant son entrée dans le gouvernement de transition, il était le consul honoraire de la Grande Bretagne en Guinée qui deviendra ambassade.
A l’entame de son discours axé sur la situation sociopolitique et économique en Guinée, il dira qu’il vient du pays profond où il a vu, entendu et écouter la grande misère, des difficultés de vie, la pauvreté des citoyens, entre autres.
Ces interpellations, cris et autres jérémiades ne pouvaient pas me laisser tranquille  a noté le conférencier. Avant d’ajouter «  cette situation n’est pas normal, la Guinée ne mérite pas cela. Tout cela peut être corrigé et améliorer, nous n’avons plus le droit à l’erreur, la Guinée ne mérite pas ce sort », regrette Ghandi.
Pour ce qui est de la situation sociopolitique du pays, le conférencier parlera de l’inégalité régionale, interpersonnelle et des intérêts égoïstes. Il faut travailler selon lui pour la prospérité et le partage équitable entre les filles et fils du pays, travailler pour les jeunes, pour les  femmes et toutes les couches sociales, affirme les conférenciers.
A propos de l’administration guinéenne, c’est un secret de polichinelle. Le Ministre directeur de cabinet à la présidence de la République, le très controversé Mohamed Diané a fait de l’administration  guinéenne, une administration de maninka, l’ethnie du président Alpha Condé.
Dans les hautes fonctions de l’Etat, sociétés étatiques et à la fonction publique, dans le commerce avec des marchés de l’Etat,  il faut être du RPG, le parti au pouvoir et maninka, l’ethnie au pouvoir. Même le recensement biométrique des fonctionnaires a été bâclé pour des intérêts égoïstes.
Les numéros matricules des personnes décédées et des fictifs de l’ancienne administration sont affectés aux proches du pouvoir. Ces nouveaux fonctionnaires n’ont passé aucun concours et ne sont choisis sur aucun critère pour être admis à la fonction publique.
Parlant des préoccupations du moment, le conférencier dira que la priorité doit être donnée à l’organisation des élections présidentielles libres et transparentes. Pour lui, l’heure est grave.
Il a mis un accent particulier aussi sur l’insécurité galopante dans la cité avec des assassinats ciblés et crapuleux, le  rapprochement des guinéens qui sont divisés en clan ethnique, la  lutte contre Ebola, la sensibilisation et l’information des citoyens et l’utilisation rationnelle des fonds destinés à la lutte contre Ebola.
Le respect de la loi  passera par l’organisation en 2015 de la présidentielle que le parti   prépare et  qu’il compte gagner, souligne le conférencier.
A la question de savoir s’il compte se présenter  aux élections présidentielles, Georges Ghandi dira qu’il est venu en tant que simple militant  dans le parti et que c’est au congrès de décider ainsi. Toutefois, il a mis des atouts de son côté pour être le candidat du parti à ses élections. « Avec ma connaissance du secteur de l’éducation et mon passé, je pense que le moment venu, les guinéens sauront apprécier », dit-il.
En tout état de cause, Ghandi revendique la REAL politique dans la transparence. «  Je  viens en tant que militant et les candidats à la présidentielle seront déterminés lors du congrès. Il appartient à l’histoire de déterminer les contours ».
Parlant du FUDEC, le premier  parti politique qu’il a adhéré dont François Lounceny Fall, actuel Ministre des Affaires étrangères était le candidat,  Gandhi dira qu’il partage avec lui des relations amicales et respectueuses. Toutefois, le parti après le second tour de la  présidentielle de 2010 s’est fondu dans le RPG arc-en-ciel. A partir du moment où le parti n’existe plus, « je suis libre de m’engager politiquement dans un autre parti politique ».
Mon engagement dans ce parti viens du fait que j’ai la ferme conviction que c’est un parti de jeunes et de femmes qui œuvrent inlassablement pour un développement harmonieux et équilibré du pays.
Pour terminer, le conférencier dira qu’il est venu dans ce parti politique avec la ferme conviction qu’ils travailleront avec un engagement politique clair afin de restaurer la légitimité du pouvoir politique en Guinée.

Guineelive