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Présidentielle de 2015 : la peur dans le camp présidentiel

Dans les conditions normales, le premier tour de la présidentielle de 2015 doit avoir lieu au plus tard au mois de Novembre de cette année, le président Alpha Condé étant en fin de mandat.

A 9 mois donc de l’échéance, ce n’est pas du tout la tranquillité dans le camp présidentiel. La situation socioéconomique avec un pays au bord de la récession, selon de nombreux spécialiste et la pauvreté ambiante des guinéens ne rassure pas même dans le camp présidentiel.

Pour preuve, il est difficile pour la majorité présidentielle de communiquer actuellement  sur les acquis du régime. Il en est de même sur la présidentielle qui avance à grand pas.

Le RPG manque-t-il d’argument ? En tout cas, les voix qui s’élevaient  il y a quelques mois sont inaudibles.

La maladie à virus Ebola et les accusations portées à l’encontre du président Alpha Condé qui serait à la base de cette maladie pour se maintenir au pouvoir, selon certains incrédules n’est pas de nature à arranger les choses. Surtout en basse Guinée où des opérations musclées des forces de défense et de sécurité dans certaines préfectures,  ont éloigné les citoyens du pouvoir central.

Pour l’heure, la CENI, commission électorale nationale indépendante, organe chargé d’organiser les élections est jugée peu crédible aux yeux de l’opposition et une bonne partie de l’opinion.

Comment élaborer un chronogramme réaliste et réalisable  pour organiser des élections communales et communautaires et surtout la présidentielle, le tout avant  le mois de novembre. Tout un challenge pour Bakary Fofana et ses commissaires qui sont plus que jamais divisés.

La CENI qui cherche à se rapprocher de l’opposition dite Républicaine prépare même selon nos sources proches de l’institution  une autre retraite, qui est la énième à Kindia, la cité des agrumes afin de procéder aux derniers réglages dit-on. 

 

En attendant, la communauté internationale, notamment l’ONU, organisation des nations unies est mise à contribution. L’institution Onusienne a commencé à envoyer des émissaires pour pouvoir rapprocher les positions très tranchée entre Alpha Condé et l’opposition dite Républicaine.

Il faudrait pour la communauté internationale éviter à tout prix le chaos. Il est encore temps.

Ousmane Cissé

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