La recrudescence du grand banditisme est de plus en plus inquiétante. Toutes les couches se retrouvent dans le viseur des hors la loi. Au petit matin de ce 16 février 2015, le jeune Alphonse Guémou a été victime d’attaque à main armée au carrefour lavage d’Hamdallaye. Sur son lit d’hôpital, il raconte sa mésaventure.
« Ce matin j’ai eu l’appel d’une amie, elle m’a appelé à 5h18 du petit matin et vue que habituellement je ne sors pas à 5h18, je lui ai dit que je sors à 5h45, elle me dit qu’elle a peur car il ya pas de courant chez elle, je dis ok reste à la maison je viens te chercher. A 5h35 je me suis levé. Je me suis changé, car habituellement je me lave en ville après la prière, je l’ai dit ok bon je me change maintenant et j’arrive, à la sortie du carrefour, j’ai vu un monsieur dont son visage ne m’avais pas plu, je me suis dit que c’est un bandit, je me suis arrêté et je me suis mis à l’observé. Il est venu me dépasser et il a continué un peu plus loin, j’ai repris la route, arrivé au carrefour où ils sont entrain de construire le transfo de sous- station de Kaléta, dans le secteur du lavage d’Hamdallaye, non loin des rails, il ya un monsieur qui venait juste derrière moi avec un bagage sur la tête, je l’ai évité, à force qu’il venait vers moi je l’évitais, j’ai juste contourné quand je suis descendu dans le fauché, j’ai vu deux autres jeunes qui venaient vers moi qui m’ont dépassé et c’est à partir de là que mon malheur a commencé. J’ai eu un coup juste au niveau de la nuque qui m’a évanoui et j’ai eu des vertiges et la suite je n’ai plus rien compris. Par l’aide de Dieu, je me suis juste levé mais je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, Dieu m’a guidé et le chemin que j’ai pris était le chemin de la maison, arrivé au carrefour de chez moi, à l’entrée de chez moi je me suis rendu compte qu’ il ya un problème qui n’allait pas mon habit était mouillé par ce que je me suis dit pourquoi je me retrouve dans le même lieu, je me regarde comme si on avait jaillit l’eau sur moi, je suis parti à la maison juste pour me rechanger, je suis allé voir mon frère qui était couché en lui disant qu’on m’a jaillit de l’eau. Il m’a dit non que ce n’est pas l’eau, mais qu’on m’a agressé. Il a tourné ma tête il a vu la plaie, il a pleuré et c’est là que les voisins sont venus me prendre pour m’envoyer au centre de santé de la minière et c’est là-bas que j’ai eu les premier soins le médecin s’est occupé de mo. Bon jusqu’ici ça va je rends grâce à Dieu par ce que je n’ai pas trouvé la mort. Ils m’ont pris mes téléphones, j’avais de l’argent 150.000fg, c’est ce qu’ils ont pu prendre par ce que je n’avais rien en main sauf ces choses et ils m’ont laissé mon porte –monnaie dans lequel étaient ma carte bancaire et ma carte d’identité ».
Aly Badara Condé
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