Le syndicat national des militaires, retraités et des veuves de Guinée était en conférence de presse ce lundi à la maison du même nom.  Cette association est née après la mise à la retraite des 4200 militaires. Pour  parler de la situation chaotique dont ils vivent depuis leur départ à la retraite.

Pour rappel, le 31 décembre 2011, le président Alpha Condé prenait la décision de mettre à la retraite 4 mille militaires qui devaient faire valoir leur doit à la retraite.  Mais avant de mettre ces militaires au nombre de 3920 exactement dans un premier temps, Alpha Condé avait pris des engagements. Mais les engagements pris par le chef de l’Etat n’ont pas été honoré par le chef de l’Etat. Seulement, deux mois de solde payés et depuis, plus rien.

Le secrétaire général du syndicat national des militaires, retraités et des veuves de Guinée, Jean Pingo Guilavogui dira que le congé libéral de six mois inscris dans le règlement intérieur de l’armée n’a pas été réglé. Le solde et règlement intérieur pas réglé encore moins des mesures d’accompagnement.

Pour régler la situation, des démarches ont été entreprises auprès du chef de l’Etat et de la hiérarchie militaire.

Le secrétaire général du syndicat national des militaires, retraités et des veuves de Guinée, Jean Pingo Guilavogui dira qu’il travaillait à la présidence : « je suis allé en personne rencontré le président Alpha Condé pour lui dire que nous ne sommes pas rentré en possession de notre droit. Il avait reçu notre association et nous lui avions dit ce qui se passe dans notre situation. En réponse, le président Alpha Condé a déclaré qu’il a tout payé. Mais nous lui avions dit que nous n’avons rien reçu ».

Mais puisque nous avons déposé notre statut et règlement intérieur à la CNTG, confédération nationale des travailleurs de Guinée le 14 août 2014, nous avons rencontré aussi le secrétaire général Amadou Diallo. Ce dernier nous a dit qu’il est allé rencontré le président Alpha Condé qui lui avait demandé de dissoudre notre syndicat.

De là, nous sommes allés chez le Ministre délégué à la défense nationale. Ce dernier nous a dit que nous n’avions pas droit à un syndicat. Nous avons demandé au ministre de se référer à la charte de l’armée guinéenne pour s’en convaincre.

Me Abdoul Kabèlè Camara dira que « nous marchons les armes à la main avec l’opposition, nous pouvons porter plainte contre lui pour qu’il apporte les preuves », affirment les conférenciers.

  Avant de nous quitter  « le Ministre nous a quitté en nous disant qu’il va  dans les toilettes et il nous a laissé avec son directeur de cabinet Aboubacar Sidiki Camara, Idi Amin pour discuter avec lui. Mais, ce dernier a aussi menacé de dissoudre notre syndicat. Nous nous sommes quittés sans trouver un terrain d‘entente ».

Pendant la deuxième République, tous les retraités ont bénéficié des mesures d’accompagnements matériels et argent, pourquoi pas nous.

Plus loin, les conférenciers prennent Alpha Condé aux mots « Nos mesures d’accompagnement honorifiques ne sont pas satisfaits alors que les partenaires et institutions internationales selon le président Alpha Condé au camp Alpha Yaya Diallo ont donné trois mois et le gouvernement a augmenté un mois. Et aujourd’hui, plus rien ».

Nous exigeons des documents qui prouvent que nos quatre mois ont été payés et nous avons été promus au grade supérieur.

Dans les questions-réponses, les conférenciers affirment que l’argent que le président Alpha Condé a déboursé a été détourné « nous avons écris à l’assemblée nationale et aux partis politiques. Si notre plateforme de revendication n’est pas  satisfaits , nos droits ne sont pas respectés, nous allons marcher pour nous faire entendre,  mais nous marcherons sans arme ».

Le président Alpha Condé est donc  averti.

 

Ousmane Cissé