Le moins que l’on puisse dire, c’est que la légitimité de la présidente de la HAC, haute autorité de la communication est à rude épreuve. Martine Condé puisqu’il s’agit d’elle devrait dans les conditions normales être élue par des associations de presse. Mais à propos, il faut dire que sa nomination a été passée inaperçue puisque des journalistes qui forment ces associations de presse ne savent pas exactement ce qui s’est passé pour que Martine qui est à la tête du CNC, conseil national de la communication depuis décembre 2010 soit de nouveau réélue comme présidente de la HAC.

Aujourd’hui, l’association des cinéastes qui a avait élue Madame Mariam Camara comme son représentant a la HAC était en conférence de presse ce  vendredi pour  parler de la procédure judiciaire engagé contre l’institution de martine Condé qui a accepté en son sein un homme qui n’a pas été élu par ses pairs.

Outre la suspension de Sékou Tidiane Camara par la fédération nationale des cinéastes de Guinée, une plainte a été porté  contre lui à la Direction de la police judiciaire pour ‘’abus de confiance et de délit de droit commun’’.’’ J’ai été entendue par la DJP et  Sékou Tidiane Camara a été entendu aussi par la police judiciaire et le dossier a été transféré le 8 avril 2015 au tribunal de première instance de Kaloum », a rappelé Mariama Camara lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi  à Conakry.

Mais dans tout ça, Martine Condé reste muette comme une carpe. D’où son problème de légitimité a la tête d’une institution taillée à sa mesure par le bon soin du président Alpha Condé.

Naby Camara