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Accès des femmes à la justice : des ONG tirent la sonnette d’alarme

Pour la mise en œuvre du Projet ‘’ Pouvoir du Droit’’, le Centre Femme Citoyenneté et Paix (FECPA), Même Droit pour Tous (MDT), Avocat Sans Frontière-Guinée (ASF-G) et Organisation Catholique pour la Promotion Humaine (OCPH), ont animé une conférence de presse conjointe à la Maison de la presse ce jeudi 27 Avril 2015.

L’objectif de cette conférence est de faire la restitution des interventions de chacun des partenaires dans le cadre de la protection des droits des femmes dans les régions de la Haute Guinée et de la Guinée Forestière.

L’ONG Même droits pour Tous et OCPH avaient pour mission, dans ce projet, de mettre en place des cliniques juridiques et de rendre disponible des para juristes dans les villes et régions de Kankan, Bagadou, Karifamoriah, Kouroussa, Siguiri, N’Nzérékoré, Lola, Koulé, Guoucké.

Dans ce projet, ASF s’est chargé d’apporter une assistance juridique en accompagnant les victimes à constituer leur dossier.

Dans son intervention, Siba Theodore Koropogui, chercheur au centre FECPA a précisé que « le centre FECPA avait pour objectif de faire une documentation des violentions des droits des femmes, cette documentation nous a permis de collecté suffisamment d’informations qui ont été traitées et contenues dans un document, qui sera bientôt rendu public par le centre (FECPA)».

Selon lui, dans ce document, il ya assez d’éléments très intéressants et importants. « Il nous a aidée a mieux comprendre le phénomène  des violations des droits  des femmes parce que pour lutter contre un phénomène, il faut mieux la connaitre dans ses contours pour pouvoir l’éradiquer »

C’est pourquoi, affirme-t-il que ce document a été écrit, avec assez d’informations qui interpellent tout un chacun de nous. Il présente l’ampleur des violations des droits des femmes. « On a parlé aussi dans ce document un peu du nombre des femmes victimes de violation des droits pendant la mise en œuvre du programme sur une période de 4 mois nous avons collectés plus de 226 cas des femmes victimes de violation des droits. Ces 226 cas ne sont pas les cas exhaustifs, car il s’agit des cas qui on été rapportés vers des structures à savoir : la police, la gendarmerie, les paras-juriste, (MDT), (ODPH), et également d’autre victimes qu’on a puis rencontrée sur le terrain » a-t-il indiqué.

Aly Badara Condé

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