A l’image du mouvement syndical mondial, les syndicalistes guinéens sont aussi en fête ce 1er mai. Le plus souvent, cette journée est mise à profil par des syndicats pour attirer l’attention des plus autorités du pays sur les conditions peu enviables des travailleurs. Des promesses sont faites par des gouvernants et employeurs pour des mesures d’accompagnement des travailleurs.
Mais en Guinée, il ne faut pas se leurrer. Les syndicalistes plus que jamais divisés fêtent la date du 1er mai en rang dispersés.
Certains syndicalistes regroupés au sein de la centrale mère, CNTG, confédération nationale des travailleurs de Guinée sont au palais du peuple avec Amadou Diallo, d’autres sont dans la commune de Matam avec Yamoussa Touré.
Ce n’est pas tout car il y a d’autres syndicalistes qui se sont retrouvés dans des endroits différents à Conakry pour célébrer cette fête.
A n’en pas douter, cette situation n’aura aucune incidence sur la situation des travailleurs peu enviable des travailleurs du pays, notamment ceux de la santé, de l’éducation pour ne citer que ceux là.
Dans le domaine de la santé, le corps médical doit encore attendre le statut particulier alors que la maladie Ebola a emporté plus de 200 médecins.
Naby Camara