Obnubilé par le pouvoir qu’il voudrait à tout prix garder, le désormais ancien président Burundais Pierre Nkurunziza a été finalement déposé ce mercredi par un général à la retraite. Ironie du sort, issu de l’ethnie du président déçu.
Pierre Nkurunziza qui n’avait rien compris des avertissements de la communauté internationale a poussé l’outrecuidance jusqu’à effectuer le déplacement de la Tanzanie alors que ça ne va pas dans son pays pour un sommet qui réunit plusieurs chefs d’Etat justement sur la crise qui secoue son pays.
A peine qu’il a quitté la capitale Bujumbura, l’ex-chef d’état-major, Godefroid Niyombaré, a choisi une radio privée pour annoncer la destitution du président Pierre Nkurunziza.
Théâtre depuis plusieurs semaines de violentes manifestations contre la troisième candidature du président déçu, les violences ont coûté la vie à plus de 2O personnes. Sans compter des blessés et de nombreuses personnes emprisonnées.
Est-ce à dire que la communauté internationale est derrière ce coup d’Etat à travers les chefs d’Etat qui devraient assister au sommet de Tanzanie ?
En tout cas, il n y a qu’un petit pas que de nombreux observateurs ont vite fait de franchir pour parler de la naïveté de Pierre Nkurunziza.
Né le 18 décembre 1963 à Ngozi, Pierre est un ancien rebelle qui est venu aux affaires par le biais d’élections truquées en 2005 après les accords de Haroussa en Tanzanie.
Ce, après la guerre civile qui avait fait plus de 3 000 morts.
Naby Camara