Pouvoir et opposition ne sont toujours pas parvenus à accorder leur violon sur le calendrier électoral. On le sait, le pouvoir campe sur la date du 11 octobre pour tenir la présidentielle suivant le chronogramme de la commission électorale nationale indépendante. Tandis que l’opposition ne jure que sur l’inversion du calendrier électoral.

Secret de polichinelle, chaque partie campe sur sa position et ne voudrait rien lâché.

C’est dans cette atmosphère peu rassurante que la suite des pourparlers a été renvoyée à ce lundi avec la médiation de la communauté internationale.

Que sortira de ces pourparlers ce lundi ? Mystère. Tout de même, des analystes et les observateurs sont confiants pour la suite des évènements.

Pendant ce temps, la campagne électorale pour la présidentielle du 11 octobre du moins officieuse bat son plein.

Alpha Condé, son Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana, ses Ministres et hauts cadres sont presque tous à l’intérieur du pays. La suite est connue.

Pendant ce temps, le chef de file de l’opposition El hadj Cellou Diallo a filé tout droit vers la capitale du pays des hommes intègres. A Ouagadougou, votre quotidien en ligne Guineelive avait donné la primeur de l’information à ses milliers de lecteurs, Dadis Camara a donné son accord de principe pour signer un accord avec Cellou. En prélude à la présidentielle du 11 octobre.

Pour ce qui est de la tragédie des massacres du 28 septembre, personne n’en parle. Ni Dadis, ni Cellou.

Est-ce à dire que les 157 personnes qui ont trouvé la mort au stade, selon les organisations de défense des droits de l’homme sont mortes pour rien ?

 

Almamy Kalla CONTE

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