Votre quotidien en ligne Guineelive le disait depuis la présidentielle de 2010. Le vote sera ethnique, chaque électeur votera pour le candidat de son ethnie.

Les habitudes ayant la peau dure au pays, en 2015, c’est presque la même chose : chaque électeur votera pour son parent.

Hors, il se trouve que seule la moyenne Guinée représenté par Mamadou Cellou Diallo et la Haute Guinée par le président sortant possèdent réellement des candidats.

En basse Guinée, il n y a que Sidya Touré qui est diversement apprécié par des Sosso.

En Guinée forestière, le leader historique de cette région Jean Marie Doré est de plus en plus malade. Que reste alors de cette région ? Pas grand-chose même si certains incrédules accordent des puissances surnaturelles au Capitaine Moussa Dadis Camara dans la région.

Que reste-t-il alors à chercher par le président Alpha Condé et son chef de file de l’opposition ? la basse Guinée. Que faire pour conquérir cette région ?

Pour le président sortant, le PUP, parti de l’unité et du progrès fondé par le général Lansana Conté et les caciques du pouvoir général Lansana Conté restent incontournable. Il faut approcher les Sosso. Le contrôle de la basse Guinée passe par là. Pour cela, Alpha Condé ne lésine pas sur les moyens pour arriver à ses fins. Dans les préfectures de Coyah, Dubréka, ville natale du défunt président, de Forécariah, Kindia, Boffa et Boké, l’argent coule actuellement à flot pour le prix du sucre, selon nos sources.

Dans les villages et autres centres urbains, des groupes électrogènes, engins pour la sonorisation sont offert aux groupes de jeunes pour animer et mobiliser pour la réélection du président sortant.

Ce n’est pas tout car l’argent est aussi offert pour former des groupes de jeune autour de ATAYA ou le thé très prisé actuellement en Guinée. Qui est FOU ?

De son côté, le chef de file de l’opposition Mamadou Cellou Diallo ne se savoure pas vaincue. En politique, on ne sait jamais, dit-on. Son alliance avec Dadis n’est pas encore solide et pour cause. Du mémoire des forestiers, c’est Mamadou Cellou, sa bande sur l’axe Hamdallaye-bambeto-Cosa et ses thuriféraires qui ont été à la pointe de la contestation pour le départ de l’enfant de Koulé du pouvoir. Puis suivra le phénomène Toumba Diakité. Rien n’est donc gagné d’avance. Dans cette logique, la basse Guinée n’est pas aussi à négliger par le leader Mamadou.

Même si Mamadou Cellou n’a plus d’argent comme en 2010 et peine à rivaliser Alpha Condé sur ce plan, il n’a pas dit son dernier mot pour mobiliser les Sosso.

A propos, le chef de file de l’opposition a aussi ses choix et ses stratégies à lui.

Mohamed Soumah