Dans un document de 65 pages, la commission Ouest-Africaine sur les Drogues (WACD) a présenté ce jeudi 06 août 2015 un rapport sur la drogue à l’occasion d’un point de presse animé à la maison commune des journalistes sis à Coléah.
Se disant très préoccupé par le trafic de drogue qui dégrade la santé et des vies humaines dans la société.
L’un des commissaires Dr. Idrissa Ba a fait savoir que ‘’ le trafic, la consommation et la production de drogues en Guinée et au-delà peuvent mettent en danger les institutions, menacent la santé publique et les efforts de développement ‘’ a expliqué Dr. Idrissa Ba.
Selon lui, l’Afrique de l’Ouest et la Guinée ne sont plus seulement des zones de transit de drogue issues d’Amérique du sud et en route vers l’Europe, elles sont aussi devenues d’importantes zones de consommation et de production de drogue. De ce fait, d’après lui ‘’ l’absence criante de centre de traitement destinés aux usagers de drogues alimente la propagation de maladies et expose toute une génération aux risques croissantes de santé publique.
De son côté, la commissaire Christine Kafando du Burkina Faso parlant des accords de conclusion du rapport a déclaré : « En accord avec la conclusion de notre rapport, nous demandons à la Guinée et aux autres gouvernements d’Afrique de l’Ouest de reformer les lois et politiques sur les drogues et de dépénaliser les infections mineures non –violentes en lien avec les drogues ». En effet, ‘’les approches actuelles n’ont pas apporté de solutions et, par conséquent, la Guinée doit repenser ses politiques sur les drogues.’’
A la fin de cette conférence, huit recommandations ont été mise au point : traiter la consommation de drogues comme un problème de santé publique, affronter énergiquement les problèmes politiques et les problèmes de gouvernance, élaborer, reformer et/ou harmoniser les législations, renforcer les dispositifs d’application de la loi à des fins de dissuasion plus sélective pour ne citer que ceux-là.
Ossaye Lamine