L’opposition Républicaine a animé mardi, 11 août 2015 au quartier Coléah, Commune de Matam, un point de presse au cours duquel, elle a passé en revue la situation sociopolitique et économique du pays. Par la voix de son porte-parole, l’opposition républicaine a déclaré mercredi, 12 août 2015, « Journée ville morte » pour dit-on, réclamer la libération du député Ousmane Gaoual Diallo.
D’entrée, le porte-parole de l’opposition républicaine, Aboubacar Sylla a annoncé les manifestations de rue qui selon lui, débuteront ce mercredi, 12 août, par une journée ville morte pour demander la libération du député Ousmane Gaoual Diallo qui serait détenu à la célèbre Maison Centrale.
Le dialogue politique selon le porte-parole, « Est totalement bloqué. Aucune initiative prise ni par mouvance, ni la société civile, ni la communauté internationale pour nous ramener autour de la table de négociation. »
Nous exigeons la neutralité des services publics, l’indemnisation et la libéralisation des militants détenus par le pouvoir, le libre accès aux médias publics, la recomposition partielle de la CENI, des délégations spéciales et la poursuite des auteurs de violence exécrée sur les militants de l’opposition républicaine, a précisé le président de l’Union des Forces du Changement (UFC).
Plus loin, le conférencier a dénoncé, en ses termes, la Haute Autorité de Communication (HAC) qui selon lui, ne dit pas droit et l’inféodation des institutions par le parti au pouvoir.
Après avoir qualifié la Mouvance présidentielle ‘’d’arrogante’’, Aboubacar, Sylla a déploré l’attitude d’Iboun Chambas qui selon lui, aura déclaré du haut de la tribune de l’Organisation des Nations Unies (ONU) que le dialogue inter guinéen a porté fruit, alors qu’il était un simple facilitateur.
« Ousmane Gaoual s’est laissé emporter par la colère. Mais c’est une altercation entre citoyens, un fait divers banal aggravé. En tant que député, Gaoual doit donner de bon exemple. Un procureur a présenté la procédure de Gaoual comme crime du siècle. On est vraiment ridicule devant l’opinion internationale. », A rassuré M. Sylla.
La confirmation de la date du 11 octobre par le président Alpha Condé, bloque une autre voie car, le dialogue devient de plus, verrouillé.
‘’Nous sommes disposés à reprendre les manifestations de rue lorsque nous épuiserons toutes les voies de recours.’’, porte-parole de l’opposition qui déclare mercredi, 12 août, ‘’journée ville morte’’ à Conakry. Ainsi, le 17 août, est la date butoir des manifestations de rue en Guinée.
Mamadouba Camara